Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - V. La première Douma
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4 3-4 l’évolution de la russie
nous ne pouvons réprimer les pensées qui nous
assaillent, ni l’angoisse qui nous étreint. Nous ne
pouvons nous empêcher de crier : « La Russie libre exige
la mise en liberté de tous ceux qui ont souffert pour
la délivrance de la patrie. »
Ce discours fut suivi d’une longue salve
d’applaudissements enthousiastes, et la première séance de la
Douma fut levée.
Les débats sur la réponse à faire au discours du
trône, sous la forme d’une adresse au Tsar,
occupèrent les premières séances de la Douma. Cette
adresse, qui renfermait tout le programme de réformes
de la Douma, fut adoptée à l’unanimité le 18 mai,
après que le comte Heyden eut déclaré que lui et ses
amis politiques, qui n’avaient présenté d’observations
que sur la forme de l’adresse, s’abstiendraient de
voter.
L’adresse exposait le besoin d’une nouvelle loi
électorale fondée sur le suffrage universel, la nécessité
de mettre un terme à l’arbitraire des fonctionnaires,
d’abolir les lois d’exception et d’établir la
responsabilité ministérielle. Elle réclamait en outre la
suppression du Conseil de l’Empire, l’abolition des
restrictions apportées aux pouvoirs législatifs de la Douma,
des règlements garantissant réellement l’égalité
devant la loi, l’inviolabilité de la personne, la liberté de
conscience, la liberté de la parole, la liberté de la
presse, la liberté de réunion et d’association,
l’abolition de la peine de mort, l’instruction primaire gratuite
et obligatoire, la distribution aux paysans des terres
de la Couronne, des domaines du Cabinet, des biens
des couvents, et aussi de certaines terres privées, au
moyen d’expropriations. On réclamait aussi : pour la
classe ouvrière, la liberté d’organisation et le droit
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