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Bd. I. N:r 12.
Séanoe du 20 Novembre 1875.
M. H. Hildebband montre le grand trésor d’or et d’argent de la
paroisse d’Ödeshög en Ostrogothie, nouyellement arrivé au Musée, et dont
il a déjà été fait mention dans les journaux. A en juger aux formes
des anneaux et des fibules, et d’après la circonstance que les monnaies sont
exclusivement arabes (coufiques), cette trouvaille doit être rapportée
approximativement au milieu du l0èmo siècle de notre ère, c.-à-d. à l’an 950
environ. L’on ne pourra parvenir à une détermination de temps plus
exacte que quand les inscriptions des monnaies auront été interprétées. —
M. H. Hildebband rend ensuite compte des principaux types d’animaux
employés dans l’ornementation suédoise de l’âge du fer. Sans entrer dans
une recherche plus spéciale de l’origine de ces types animaux, il repousse
cependant décidément l’opinion, formulée par quelques savants, que cette
origine doit être cherchée chez les Arabes. Après avoir fait quelques
observations sur la thèse qu’il y faut voir un développement ultérieur des
motifs usités dans l’âge du bronze Scandinave, il donne un exposé des
figures et des entrelacs serpentins que l’on rencontre dans l’ornementation du
premier âge du fer, et montre comment le peuple de cette période avait
pour ces figures une prédilection telle, que, quand il empruntait des images
de quadrupèdes à d’autres territoires de civilisation, il leur donnait toujours
davantage une figure serpentine. La môme disposition à modifier les images
de quadrupèdes en figures de serpents, se retrouve dans le dernier âge du
fer, dont, suivant M. H. Hildebband, les types animaux diffèrent, sur
le continent suédois, de ceux du premier âge. L’orateur ne croit pas,
cependant, devoir entamer ici la comparaison des deux âges, espérant
pouvoir donner dans une période assez rapprochée l’exposé des raisons
qui l’amènent à maintenir l’opinion, formulée il y a dix ans par lui, sur
la différence qui existe entre les deux âges du fer, et une réponse détaillée
aux objections faites contre sa théorie pendant ces dix années. — M.
Mon-telius, qui considère en général que le développement de tout l’âge du
fer, a, môme sur le continent suédois, été moins interrompu que ce ne
serait le cas d’après cette théorie, croit trouver, également à l’égard des
motifs animaux employés dans l’ornementation, une ressemblance
remarquable entre la dernière partie du premier âge du fer, et la première partie
du second.
M. Retzius montre une collection d’objets de la période paléolithique,
trouvés dans la célèbre station de Solutré, en France, récemment envoyée de
Lyon à l’Institut Carolin (Ecole de médecine). Il met ensuite sous les
yeux de la Société des photographies de types populaires, de vieilles
habitations, etc., exécutées par lui en Dalécarlie. — M. Tobell, tout récemment
de retour d’un voyage dans l’Europe occidentale, pendant lequel il a visité
le musée de Lyon, ajoute à l’exposé de M. Betzius quelques détails sur les
trouvailles de Solutré conservées dans ce musée.
M. Montelics essaye ensuite de montrer que les marteaux en pierre
dits DnaviformesD, qui ont été l’objet de l’attention tonte spéciale des
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