Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 16. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie. — Aperçu rétrospectif des travaux de la Société d’Anthropologie de Stockholm pendant les années 1873—1877
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2 Bd. I. N:r 16.
von Dttben et Nordenskiöld, l’examen de ce que la Société pourrait être à
même de faire à cet égard.
M. Stolpe communique un rapport succinct sur les explorations de
l’année dans les sépultures antiques de l’île de Björkö (Mälar): il signale
spécialement l’importance d’un nouveau champ funéraire découvert par lui
au nord de l’enceinte fortifiée et sur la pente de la colline qui descend
jusqu’à la »terre noire».1 Ce champ contient une foule de tombeaux
avec corps non brûlés, tombeaux que ne distinguent ni des tumulus ni
’d’autres signes extérieurs.’ Dans la plupart des cas, les corps avaient été
déposés dans des cercueils, dont il ne restait cependant plus que les clous,
et ils étaient généralement accompagnés d’une quantité d’ornements d’une
conservation remarquable, tels que des’ boucles ovales, dont plusieurs d’un
type parfaitement nouveau, ainsi que des fibules trilobées ou rondes, des
fibules annulaires, des armes, des outils, etc.
M. Stolpe signale encore un nouveau champ d’exploration, dans
l’enceinte fortifiée même, où il a découvert plusieurs tombeaux avec corps
incinérés, mais également sans tertres tumulaires ni autres signes extérieurs.
Plusieurs belles trouvailles très importantes pour la science y ont également
été faites.
Parmi les objets exhumés des tumulus du type ordinaire avec corps
incinérés, M. Stolpe mentionne spécialement la grande collection de vases
funéraires d’une beauté et d’une forme remarquables, dont il montre quelques
échantillons à l’assemblée.
M. H. Hildebrànd commence le compte-rendu des travaux de la
session du Congrès d’anthropologie et d’archéologie réuni à Budapest du 4
au 11 septembre de cette année.
Séance du 18 Novembre 1876.
La sortie de presse du second fascicule du Tome premier du Journal
do la Société est annoncée, et ce fascicule est distribué aux membres
présents.
M, H. Hildebrànd signale dans un discours le danger auquel on
s’expose en tirant des conclusions ethnographiques et historiques trop promptes
de l’étude des antiquités. Ce n’est qu’à titre exceptionnel que l’on peut,
pour un groupe d’antiquités préhistoriques, indiquer avec une sûreté
parfaite le nom du peuple auquel ce groupe appartient. C’est à l’un de ces
cas exceptionnels qu’appartient toutefois le groupe archéologique gaulois,
que l’on rencontre dans les régions habitées par les Gaulois suivant le
témoignage des historiens romains, et où il n’est pas rare de découvrir
des monnaies fournissant de précieuses données chronologiques. Or, comme
ce groupe d’antiquités gauloises se laisse déterminer exactement, il est du plus
grand intérêt d’en trouver, — sans parler de la Fiance, — les formes
caractéristiques dans la vallée du Rhin, la Suisse occidentale, la Thuringe, Bade, *)
*) Voir à cet égard le Compte rendu du Congrèa archéologique de Stockholm en
1874, p. 619.
oole
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