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kärlek, hade uppträdt bland dem såsom deras herskare
redan före fredsfördraget, hade i egen person mottagit
deras trohetsed och hade i egenskap af deras suverän
öppnat deras storfurstendömes ständerförsamling. Detta
argument gjorde mig god tjenst. Sköldebrand[1] ensam
har senare lemnat till Alopaeus[2] ett af honom
uppgjordt förslag till denna artikel, redigeradt, enligt hvad
han trodde, på ett sätt, som är förenligt med min
princip och deras fordringar." Rumjantsoff tillägger, att
han funnit Sköldebrands förslag antagligt med en
obetydlig förändring. „Det försvagar icke, utan det
tvärtom bekräftar och bestyrker min princip, som gick ut
på att framställa E. M:t såsom herskare öfver Finland
redan före fredens afslutande."[3]
[1] Den andra af de svenska fredsunderhandlarena.
[2] Den andra af de ryska fredsunderhandlarena.
[3] »Pour terminer cette dépêche je dois rendre compte à V. M. que
monsieur Stedingk ayant souvent et d’une manière trop réitérée parlé de la
nécessité de faire un article qui assurât à la Finlande la liberté de son
culte, ses loix, ses privilèges, et garantît la propriété d’un chacun, je ne
voulus pas, Sire, admettre qu’un pareil article fut mis en discussion, mettant
en avant que tout cela étant objet d’administration interne, ne devait pas
être le sujet d’un engagement diplomatique. Monsieur de Stedingk citoit
en sa faveur l’exemple de divers traités où il se trouve en effet que la
Puissance qui cède des provinces, stipule toujours en faveur des sujets
auxquels elle renonce. Je ne disconvins pas de ce qu’il citoit juste, mais
il me fut aisé de lui montrer le peu d’analogie de toutes les acquisitions
précédentes à celle que venait de faire Votre Majesté Impériale. Elle avoit
conquis l’amour des Finlandais; Elle s’est présentée parmi eux comme leur
Maître, avant le traité; Elle a reçu Elle-même le serment de leur fidélité;
Elle a ouvert, comme leur Souverain, les états de leur Grand-Duché. Cet
argument m’a bien servi. Monsieur Sköldebrandt seul a remis depuis à
monsieur d’Alopeus un projet qu’il venoit de faire de cet article, croyant,
disoit-il, l’avoir rédigé de manière à pouvoir concilier mon principe et leurs
instances.
Ce projet est sous la lettre C. Je n’ai rien répondu encore, mais je
préviens V. M. qu’avec un très léger changement je me propose de
l’admettre. Il n’affoiblit en rien, au contraire il donne force et valeur à la dignité
de mon princip qui étoit de montrer V. M. comme Maître de la Finlande
avant le traité.» Bilagor till Ordins arbete, II, 143.
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