- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
155

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - IV. Séjour à Tobolsk. — Une noce russe. — Baptême d’une juive, etc.

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VOYAGE EN SIBÉRIE. 155
est tiré ici par deux chevaux. C’est une caisse de
bois ayant sept à huit pieds de long sur deux de
large, avec quatre pieds de hauteur, recouverte,
en dedans comme en dehors, d’un feutre grossier.
Au milieu de l’un des côtés, il y a une petite porte
par laquelle le voyageur s’insinue dans l’intérieur;
plus loin, vers la partie de derrière, se trouve une
petite fenêtre en pierre spéculaire. Par devant, il y
a une caisse de moindre dimension servant de siège
pour le cocher, et dans laquelle M. Erman logea
ses instruments et ses provisions. Le voyageur cou
che, la nuit, sur des peaux de renne, vêtu de pe
lisses et de longues bottes de même peau, qui cou
vrent les pieds et les cuisses. La pelisse de renne
ostiaque a la forme d’une chemise surmontée d’un
capuchon qui garantit la tête. Vêtu de la sorte,
l’homme ressemble assez à un ours qui s’est levé
sur ses pattes de derrière, et, afin de rendre cette
ressemblance plus complète, on a cousu des oreil
lettes en peau noire des deux côtés de la coiffure.
Les Ostiaques, regardant l’ours comme un animal
sacré, n’ont pas hésité à en imiter l’extérieur. Si le
froid est extrême, on s’enveloppe d’une seconde pe
lisse et on se chausse d’une seconde paire de bottes
en peau de renne, et, habillé de la sorte, on peut
résister à un froid de quarante degrés Réaumur.
M. Erman me demanda de lui céder un de nos do
mestiques. Ne pouvant pas me passer de l’inter
prète Gustave, je proposai Nielsen, qui, ne sachant
ni le russe ni l’allemand, ne pouvait, par consé

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Project Runeberg, Mon Dec 11 19:43:31 2023 (aronsson) (download) << Previous Next >>
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