- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
280

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Voyage sur le fleuve Ienisei jusqu’à Turuchansk, et retour à Ieniseisk

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280 VOYAGE EN SIBÉRIE.
dans l’empire russe, on trouve, à l’entrée de chaque
village, un grand poteau avec une tablette indiquant
le nombre d habitations et d’âmes que renferme la
localité : on entend ici par âmes les hommes seule
ment, car les femmes ne comptent pas pour des âmes.
Le voyage sur la rivière se fait de la manière suivante :
Quoiqu’on ne trouve nulle part, sur ce territoire, de
chevaux de poste, on peut cependant traiter de gré à
gré avec les paysans pour se faire conduire en traî
neau, pendant l’hiver, de leniseisk jusqu’à Selô-
Dubtscheskoie (latitude : soixante degrés une minute
trente-cinq secondes).
De cette dernière localité à Turuchansk, distance
de cinq cent quatre-vingt-deux verstes, où l’on ne
trouve pas de chevaux, les paysans emploient des
chiens pour le traînage sur le fleuve. Pendant l’été,
le voyageur loue un bateau appelé iodka; on se sert,
en allant vers le nord, tantôt de voiles, avec un vent
du sud, tantôt de rames,* quand l’air est calme, on se
laisse entraîner par le cours de l’eau. Quant au voyage
de retour qui se fait contre le courant, on ne peut user
des voiles qu’avec un vent du nord très-vif; s’il ne se
fait pas sentir, la lodka doit être tirée par des hommes
ou des animaux. On attache fortement dans ce cas,
au haut du mât, un long câble mince appelé bets
chevà, à l’extrémité duquel sont attachées quatre à
six cordes de longueurs un peu différentes; le bout
de chacune de ces cordes est solidement noué autour
du corps de l’homme ou de l’animal qui tire; ces
cordes sont d’inégale longueur, afin que les diffé

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