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— «a —
ban förklarat mig Ed. Kongl. Höghels missnöje,
ment, comme elle s’est autrefois acquittée envers »a.
bonne foi.
D’après tous les malheurs, qui s’accumulèrent
sur la Suède, sous une courte espacer de tems,
l’e-sperance lui fut rendue dans la personne de V. A.
R.; et Vous parûtes Vous attacher vivement à la
conquête de la Norvège, comme le seul point de
vue pour une indépendance dans le Nord; et l’on
étoit à l’enthousiasme de voir, jusque où Vous
aviez sçu rendre intéressante la situation de la Suède,
dans la lutte, qui s’ouvrit sur le Continent; l’on
espéroit déjà, de l’armement de l’année dernière,
le résultat satisfaisant, dont, depuis longtems, on
avoit bercé son imagination, quand tout d’un coup
les Armées rentrèrent dans leurs loyers, sans que,
de ses grands préparatifs," d’autre fruit fût visible
à la multitude, que l’avantage qu’en tira la Russie.
La saison, et surtout la confiauce en la personne
de V. A. R., fit en grand partie suspendre les
juge-mens l’on croit si volontiers ce quel’on espère, et
les hommes se laissent mener au plus loin par
l’espérance. L’attention de tout individu pensant suivoit,
en attendant, les évènemens, qui se préparèrent;
et je crains, qu’on ne fut pas peu étonné de nous
voir paroitre une seconde fois en Allemagne, où
l’expérience des tems passés authorise à craindre un
dénouement, qui, sous d’auspices égaux, a été si
fatal à la Suède. Je ne peux m’empécher de
craindre, que de véritables avantages s’éloignent de la
Suède, à mesure que nous nous éloignons des buts
pour les atteindre. J’ai toujours cru, que les petits
États ne devoient jamais attendre leur accroissement
où leur indépendance de la générosité de ses voisins
tout-puissans ; l’histoire au moins ne nous en
fournit guères d’exemples, mais le sort parait pourtant
quelquefois vouloir ménager des occasions aux
petits États de se consolider, pendaut que les différend»
d«s Grandes Puissances les empêchent de, s’y
oppo-jer< Je crains, que çe moment favorable pour U
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