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voulait Suivre; mais que Petkum Seul y estoit pour en
informer Le Sien afin de prendre Le contre pied;
ormacon-diute depuis, que je suis icy, n’aijant Jamais marcque
aucune partialité, et puisqù’ aussi Je n’ay jasmais ouy dire cela,
que celte Seule fois de cett Amb:r, qui venoit de sortir
de chez Le Grand Chancelier, il ij a beaucoup d’apparance,
que Le dit Chancelier Luy ait teny ce discours, pour Luy
faire comprendre, que tant de monde depand de la Suede,
dont on doit partant achepter L’amitié chèrement, et a fin,
qu’on puisse recevoir de L’argent sans rien faire. On faict
Semblant d’avoir de La Jalousie duDennemarc,
etcetarrti-fice est assez délicat ; Lequel Soint a d’autres (car cette cour
est composée d’habiles gens) fera comme je croy, que La
france et La Hollande Leur en donnera, si cela arrive, ils
sont Lien heureux. Le feu Roij, mon M:re de Glorieuse
jnepioire, én considération du Roij T. C. ne vouloit pas
entrer dans La triple alliance et recevoir les 45o>ooo escus,
que La Suede a eu, et si maintenant Le dit Roij T. C. Leur en
donnoit encore pour Lever du monde pour en alarmer Y. Mas;e
et Leur autres voisins, ses amis, il semble, que V:re Mas:e
n’au-roit pas trop de Subject de se Louer de La conduite de La france
en cepoint» Le Grand Chancelier a aussi dit a Mons. Van
Haa-ren, que La Svede avoit dessein de mettre en allemagne
Vers Le printemps 18,000 hommes, mais ceux,
quiconnois-sent Les forces de cet estât mieux que moy, croyent, que
L’on se contentera d’y envoyer 4 ol* 5,000, a moins que
L’argent Vienne en plus grandes sommes de france et de
Hollande,’ qu’on ne pourra L’esperer, sans S’engager bjen
avant, a quoy La prudence de ces messers icy nous faict
concevoir peu d’apparence. — — — — — - — —
Il y en a parmy Les ministres estrangers, qui croyent, que
les Princes font mal d’envoyer en foule tant de ministres
a cette cqur, qui en devient orgueilleuse, et plus con&ide-
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