Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
cour chez Luy; mais dans des rencontres il n’a jamais
manqué à me témoigner toutte sorte de respect pour le Roy*
Son credit est assez bon, pourtant pas tout a fait si grand
qu’auparavant, et le Roy de Suede luy fait bonne raine,
car il a besoin de luy. Il se donnoit, il n’y a pas longtemps,
dans une pleine compagnie à tous les millions de diables,
que s’il ar ri voit quelque rupture, que le Dennemarch fer«
roit mieux ses affaires que la Suede. Et comme je sçay
fort bien, qu’il est nullement porté pour le Duc de
Got-torp, je seray bien ayse d’avoir votre avis, si je n’osé pas luy
comuniquer, ce qui se passe en celte affaire seulement pour
son information et pour montrer, que l’on a quelque
confiance en luy. Le G. d’Avaux est plaint devant moy, qu’il
n’etoit plus si fortement pour la France, que cy devant,
mais il esperoit le remettre en bon chemin. —
D.o D.’O 11 Oct. i6g5. — Geluy, qui est icy d’Ôels,
travaille encore fortement pour le mariage avec le Roy de
Suede. Le G. d’A vaux contre de toute sa force, quoy qu’il
ne m’a jamais dit un mot de cela et de l’autre coté M:r
Mume de Gustrow n’est pas sans esperance pour la
Princesse, qui a été en Dennemarck, ayant la mere Reyne de
Suede pour luy, il demandé mon assistence pour sonder l’un ef
l’autre; mais Jy nosois pas aller tout de bon avant que de
sçavoir les volontés de sa Majesté. —
D:o D.-o 16 Oct. i6gS. — — Le C. d’Avaux souffle
plus au feu allume’ entre le G. d’Oxenstiern et Wrede. Il
a ses raisons assez bonnes pour cela, comme vous, pouvez
bien diviner. —
D.-o D.’O 6 de Novembr i6gÔ. — Monsieur le Comte
Bielche est encore indisposé de sa fieuvre, et on fit hier
u-ne incision pour la second fois à MonsSr le Gomte Jean
Steen-bock le Grand Maitre de la Cour,"qui est incommodé d’une
maladie, que l’on nomme, la maladie du Roy de France, et
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
