- Project Runeberg -  Nordisk tidskrift för bok- och biblioteksväsen / Årgång II. 1915 /
346

(1914-1935)
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346 ELLEN JØRGENSEN

le clergé allait en grand nombre à l’étranger pour faire des études et il en
remportait des livres. Le maître Macharius parle dans son testament d’une
bible qu’il a achetée à Paris, l’archevêque Nicholaus d’une bible achetée en
Flandre, Tucho Thuronis possède quelques feuillets qu’il a écrits à Avignon,
Benechinus a remporté de Paris et d’autre part quelques cahiers sur le droit
canonique, etc.

La seconde question concerne la littérature classique. Ciceron, Ovide,
Sénèque et Solinus sont les noms que mentionnent les testaments et le plus
souvent il est question de dons faits à quelque école, à un maître d’école
ou à des élèves, mais on cherche en vain les autres auteurs classiques, on
ne trouve ni Virgile, ni Horace, ni Perse, ni Juvénal, ni Térence, ni les
prosateurs romains.

Si l’on cherche en Danemark des livres classiques hors des bibliothèques
des prélats, les manuscrits et différentes autres sources donneront un résultat
un peu plus favorable,14 mais en somme la connaissance de l’antiquité et de
la littérature antique a été très faible en Danemark pendant la dernière moitié
du 13e et pendant les 14e et 15e siècles, et quand notre clergé parle de la
grande ville de Rome — »magna Roma» — il pense à peine à la ville de
l’antiquité, au centre de la civilisation latine, mais à la ville des martyrs et
des pèlerins, où l’on se rendait de tous les coins du monde.

Les bibliothèques du haut clergé étaient également très pauvres en
ouvrages historiques. A l’exception des manuscrits de Justin et de Valère
Maxime appartenant à Absalon et mentionnés ci-dessus, et des »Gesta
Danorum» que le chanoine Semundus Johannis avait donnés au chapitre de
Roskilde, on ne rencontre que les livres les plus communs du moyen âge, tels
que Martinus de Troppau, Pierre Comestor et Vincent de Beauvais
(Spéculum historiale). On en trouve un peu plus hors des bibliothèques des
prélats, si l’on cherche la littérature historique, sans en regarder la provenance,

44 Cod. Ups. C 647 (Aristote, Platon, Ciceron, Apulée). — Cod. Ups. C 587 (Aristote).
— Cod. Ups. C 614 (Sénèque). — St. John’s College Cambridge N:o 220 (Ciceron). — Je n’ai
pas trouvé d’auteurs classiques parmi les fragments, ni M. I. Collijn non plus n’en a trouvé
pendant ses recherches en Suède (Redogörelse för i Kammararkivet och Riksarkivet
verkställd undersökning angående äldre arkivalieomslag, p. 29). Dans les archives nationales
de la Norvège on a trouvé un grand fragment de Salluste: De bello Jugurthino (O. A.
Johnssen, op. cit., p. 92). — Les manuscrits du moyen âge qui suivant le catalogue Ms.
N:o 146 b des archives de l’Université et le Ms. 901,4° de la collection Arne-magnèenne se
sont trouvés dans la Bibliothèque de l’Université avant l’incendie de 1728 contenaient
quelques auteurs classiques : Virgile, Horace, Juvénal. — Sur Hyginus, De sideribus et quelques
autres ouvrages que les humanistes italiens auront trouvés, voir mon article déjà cité NTBB,
1915, p. 76 ss.

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