Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Comité International des Bibliothèques. 3:e session. Stockholm 20—21.8. 1930. Actes - XVIII. Les Bibliothèques françaises en 1929—30. (M. H. Lemaître)
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
Annexe XVIII.
LES BIBLIOTHÈQUES FRANÇAISES EN 1929—30.
Par M. Henri Lemaître.
Depuis le Congrès de Rome, l’Association des bibliothécaires français a eu à
enregistrer un certain nombre d’événements nouveaux, les uns ne présentant qu’un
intérêt national, d’autres ayant une portée internationale, mais qui cependant méritent
les uns et les autres de vous être signalés.
Tout d’abord, le fait que M. Roland-Marcel ait quitté l’administration de la
Bibliothèque nationale; il n’était que depuis 1926 à la tête de cet établissement et rien
dans sa vie antérieure ne l’avait préparé à cette tâche, mais il avait su s’informer aux
bonnes sources et par son activité il avait dès les premiers jours su se faire apprécier.
La tournée qu’il avait faite aux États-Unis en 1929, celle qu’il avait faite en Angleterre
au début de cette année, l’avaient fait juger très favorablement à l’étranger. Mais c’est
surtout à la Sous-Commission de bibliographie à Genève, à la Commission des Experts
Bibliothécaires auprès de l’Institut de coopération intellectuelle, et au Congrès de Rome,
que nous avions été à même de le voir à l’œuvre, de constater avec quelle habileté il
savait organiser les séances, accélérer communications et débats en intervenant au
moment utile, déblayer le terrain, dépouiller enfin les résolutions de toutes les formules
embarrassantes qui en retarderaient la prise en considération et la mise à exécution.
Nul doute que si notre gouvernement l’avait laissé à la place où il était si bien, il
eût continué à rendre de grands services aussi bien aux bibliothèques françaises qu’à
la cause des bibliothèques à travers le monde.
Son successeur, pas plus que lui, n’est un bibliothécaire, mais c’est un lettré et le
long séjour qu’il a fait au Ministère des affaires étrangères l’a mis au courant des
questions internationales. Dès le lendemain de sa nomination, il a su mériter la
reconnaissance de la corporation des bibliothécaires français.
Notre Association, dès 1907, c’est-à-dire depuis sa fondation, poursuivait la
création d’un cadre de bibliothécaires d’État pour diriger les principales bibliothèques
municipales. Aucune opposition bien nette n’avait été faite à ce projet, mais si peu
de personnes s’intéressaient avant et pendant la guerre, à notre profession, que bien
d’autres réformes avaient le don de paraître plus urgentes et se faisaient voter par le
Parlement, tandis qu’aucune satisfaction n’était donnée à nos desiderata. Cependant
depuis quelques années, grâce à notre active propagande, le public semblait s’éclairer
petit à petit sur la nécessité d’avoir de meilleures bibliothèques et de posséder un corps
de bibliothécaires mieux recruté. La loi concernant la création de ce corps de
bibliothécaires était sortie des cartons des Ministères, elle était soumise avec succès aux
diverses commissions de la Chambre et il ne lui restait plus qu’à affronter le débat
public; malheureusement la session d’été était très avancée et nous commencions à
perdre espoir qu’elle fût votée avant la rentrée; M. Julien Cain est parvenu à la faire
adopter dans la dernière séance, le 11 juillet dernier. Nous lui en devons une grande
gratitude.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
