Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Bilagor - X. Bref från Konung Gustaf III till Statssekreteraren Franc, dat. Rostock d. 2 Juni 1791
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traiter avec le C:te de Stackelberg, lorsque le tout sera en
état de commencer les conférences. Vous communiquerez
celle-ci immédiatement au B:on d’Armfelt. Vous observerez
qu’il faut attendre le retour du courrier du C:te
Stackelberg, portant la réponse sur les affaires de la frontière
avant d’ouvrir les conférences formelles, mais comme il est
bon de donner à la Russie des preuves de notre véritable
désir de traiter avec elle et de m’unir plus étroitement avec
elle, Vous direz au C:te Stackelberg, qu’ayant reçu Vos
instructions Vous êtes en état de conférer avec lui
conjointement avec’ le B:on d’Armfelt, mais que les conférences
formelles ne pourront avoir lieu que lorsqu’on aura
satisfait à leurs promesses faites verbalement à la paix de
Ve-relâ, que cependant pour accélérer un ouvrage aussi
salutaire pour les deux Empires le Baron d’Armfelt et Vous
Vous risquiez de traiter sur les autres points secrètement
avec lui pour en convenir et pour que dans les conférences
formelles, tout étant applani, des deux côtés, les longueurs
seraient évitées, et le tout peut être aisément conclu. Vous
lui montrerez ou Vous-même, ou le B:on d’Armfelt
combien il est nécessaire que la Russie fasse des choses
avantageuses pour la Suède, non seulement pour bâtir sur un pied
solide un système aussi nouveau qui va changer la face de
la politique dans toute l’Europe, mais aussi contredire à tous
les anciens principes de la Suède, que par conséquent il
fallait montrer autant de facilité aux stipulations
avantageuses et pécuniaires que nous, de notre côté, y mettrons
de bonne foi d’exécuter les engagements que nous y
contracterons. En cas que le courrier Russe serait de retour
à l’arrivée de celle-ci et qu’il n’eût encore pas apporté des
réponses favorables sur Nyslott, Valkialla et Hôgfors, Vous
direz que Vous n’osez traiter (quoiqu ayant Vos
instructions) avant de recevoir d’ordre ultérieur, mais Vous
laisserez le B:on d’Armfelt être le médiateur et après des
difficultés Vous direz que Vous risquerez la chose sub sperati,
éspérant que lorsque l’Impératrice verra les choses réglées
d’une manière avantageuse pour les deux Empires et qu’il
ne manquera que son consentement à l’arrangement déjà
convenu à Verelâ pour la frontière, elle ne voudra pas par
un refus se priver Elle-même d’un allié utile et que comme
son consentiment pourrait arriver en même temps que le
mien Vous oseriez risquer ma colère dans l’espérance que
Vous auriez de recevoir bientôt après des armes (?) de
Pé-tersbourg, pour me prouver que Vous n’aviez agi qu’après
l’esprit de Vos instructions dans le moment même où Vous
Vous écartiez de la lettre. Cette même instruction secrète
a lieu, si l’Impératrice consent à échanger Nyslott, Valkialla
etc., mais qu’Elle persiste à ne pas vouloir laisser Hôgfors.
Vous proposerez pour lors quelqu’autre biais pour la fron-
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