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Les yeux mouillés de pleurs, et le pas chancellant.
Ses regards égarés volent vers ces enceintes,
Vers ce grand Monument, ce Palais de 1’horreur,
Ou habite la Mort, ou 1’objet de nos plaintes
S’est plongé pour jamais; ou votre tendre coeur
Rapelle en vain 1’Epoux que le Ciel Vous arrache.
Tout est perdu helas! Ces tems, ces tems affreux
N’ofifrent de Vos beaux jours qu’une fatale image
Qu’un triste souvenir des momens plus heureux.
Non, nous ne verrons plus d’une Famille aimable
Ce doux Chef, soutenir 1’éclat et les honneurs
De nos jeux innocens, ce front serein, afifable,
Animer tous les soins, rechauffer tous nos coeurs.
Ces plaisirs sont passés. J’atteste les ombrages
De ces j ardins riants, de ces antiques bois,
Que jusque dans leurs sein les douleurs, les orages
Vont dechirer mon cceur, enchainés sur mes pas.
Mes larmes de la mort m’annoncent le victoire:
Le plus digne mortel, s’est arraché de Nous.
Que faut-il faire? Helas! Celebrer sa memoire
Cherir, benir son Nom, et pleurer avec Vous.
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