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s
let. C’est la dernière qui m’est parvenue. Elle m’a
été remise à Aix la Chapelle le 18 de ce mois. Depuis
ce temps je n’ai reçu aucune nouvelle de Suède» ce qui
me désole d’autant plus que je suis persuadé qu’on m’a
écrit tous les jours, et que si personne attire ne l’ait fait,
Vous au moins ne l’auroit pas omis, car je ne connais
guère une personne plus exacte que vous. Cependant me
voilà huit jours sans nouvelles! Ce qui me console, c’est
que n’est que les mauvaises qui viennent vite, et que puisque
je ne sais rien, tout est tranquille ethien chez moi.
Cependant quand, on a un enfant, huit jours sont un terme
iien ¿ong.
”Je suis ici depuis samedi, ou j’ai quitté Aix^ dont
les eaux m’ont fait un bien infini. Je tousse encore un
peu, mais comme je fais venir les eaux d’Aix ici, j
achèverai, j’espère, de me guérir.
m y a peu de monde ici cette année» Cependant
toutes les dames de Paris de ma connaissance sont ici,
et une quantité d’Anglais et d’Anglaises, dont je ne tâte
pas. Le duc de la Cabre vient ici sous le nom de comte
de Joinville. Il restera trois ou quatre jours. C’est pour
me voir qu’il vient ici. Samedi arrivera ici une autre
voyageuse, dont je serai peut-être. un peu plus
embarrassé. C*est la Margrave Douairière de Bareut, ma
cousine germaine. Je ne sais comment elle s’accordera avec
les Françaises. Si cela ne va pas bien, je lui
demanderai pardon, mais je la planterai là. Les Rois, disait
le Maréchal Hamilton, n’ont de parents, et je sortirai de
mon incognito pour qu’il ait raison. D’ailleuüs les anr
ciennes amitiés doivent aller au devant les nouvelles
connaissances.
”Voilà les nouvelles de Spa. Je m’attends d’en
recevoir de vous de Stockholm. Je n’ai point d’autres à
vous mander. Mes sentiments pour vous n’en étant pas,
je crois, de fort neufs. Vous êtes dès long temps persuadé
de ceux que je vous porte. ■
»Spa ce 25 Juillet 1780.»
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