Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
de l’expression n’est pas la même, et l’Apollon de Belvedére,
l’Hercule de Famèse et la Ve’nus de Médicis conservent toujours
un air de divinité en comparaison des statues modernes; —
même il n’y est pas un seul sculpteur qui vaille notre
Ser-gel. La peinture a plus de succès. Une quantité de jeunes
Français font voir des talens supérieurs. Un certain
Gan-geneaux, un Taravall, un Dupré sont moins connus que mérités.
Quelques Anglois encore conservent dans leur composition une
vérité et une force nationale; mais peu d’italiens méritent qu’on
en parle. La bonne musique a encore comme toujours son foyer
en Italie. Sarti, Sachini, Fugnani, Bianchi, Guilhermi, Melico,
pour le sérieux, Cimarosa seul et supérieur à tous les autres
pour le comique, font les délices et l’e’tonnement de tous ceux
qui l’entendent. Il y a quantité de chanteurs, acteurs et
actrices; mais sans Marchesi qui comme soprano a une voix
incroyable et possède parfaitement la musique, le reste ne vaille pas
grande chose. La première actrice et chanteuse qu’il y a
peut-être dans l’univers s’appelle Coltellini, et chante à Naples à l’Opéra
Bouffa. Le Roi et l’Empereur l’ont fait différents offres pour
]a faire partir de là ; mais vainement. Comme j ai de ses
portraits , j’ose en offrir une exemplaire à S. E*
»Tout qu’on a bien voulu dire des agréments de l’Italie
n’a lieu qu’à Naples; mais malheuresement notre séjour y a e’té
bien court. Notre retour en Suède paroît très-incertain en égard
au voyage de France. Cependant nous espérons qu’à la fin de
Juillet nous dirons avec Tancrède : »A toutes les aines bien nées
que la patrie est chère!» Il m’est impossible de Vous exprimer
et je suis sûr que S. E. trouvera ridicule l’empressement que j’ai de
retourner. Mille fois je me suis souhaité la tournure d’un courrier.
»Osérai-je supplier S. E. de se charger de mes compliments
pour mes camarades, et d’etre persuadé des sentiments
d’attachement et de respect avec lesquels j’ai l’honneur d être
»de Son Excellence!
”le trcs-humhle et très-obéissant serviteur,
»Rome ce 24 de’Mars 1784. le Baron de Armfelt.»
Det sjiiislidande, som sa bjert framlyser ur alla
Arm-felts bref, un dur hcmsjukans skepnad, var cttslags
fôre-bud lill en teinligen allvarsam, churu c j lângvarig , kropps-
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
