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‘méltre. J’espère que le Premier Ministre saura par ccho la
même chose qu’il a souvent entendu rép.Hcr auparavant par Y.
*E. même. Tout cela s’éclaircira hien dans peu; car le Roi part
pour Carlscrone le 24 ou le 25, et entre nous dit, on n’est pas
fort sûr s’il ne part encore cette automne pour Pétersbourg.
»Je suis ici depuis hier au soir. Le départ de M:me
Hil-debrand n’est pas encore décidé. Plut à Dieu que je pourrois
avoir l’honneur <Ie voir V. E. à Åkerö ! Mon Père et moi nous
présentons nos très-humbles hommages à M:me la Se’natrice ainsi
qu’à V. E., et c’est avec un profond respect que je vivrois
toujours
de Votre Excellence
Söder Telge et Fituna le 10 de Sept 1784.
le très-humble et très-obéissant serviteur,
C. Bonde.»
6.
»Monseigneur !
»Avec une santé’ assez faible je commencois ma garde chez
S. À. R. mardi passe’. Je l’ai trouve’ sage, obéissant,
singulièrement raisonnable, et surtout très-dispose’ à plaire aux
personnes qui l’entourent. Il n’y a pas eu entre nous ni dispute, ni
contradiction pendant tout le tems de ma garde.
»S. M. lit un voyage å Svartsjö mercredi au soir, et le
Prince fut de la partie. Nous y restâmes jusqu’au vendredi, et
S. A. B. eut le talent d’amuser le Roi souvent des heures
entières. Notre départ d’ici est sûrement remis au 27 ou 28, car
le Roi ne partira guère avant le 30 de ce mois-ci pour
Garls-crone. Le tems qui a bien voulu se mettre au beau nous est
extrêmement favorable en égard à nos promenades. Nous
employons quatre à cinq heures de la journée à ce plaisir fortifiant,
et le Prince en paroît au reste on ne peut pas plus content. Il
y a quelques jours que S. M. m’ordonna de dire à Des Roches
de venir chez S. A. R. pour lui donner des leçons dans la
langue française; mais comme Jacob a fort bien rempli cette tache
et que d’ailleurs il étoit difficile pour moi de le congédier, j’ai
différé à parler à Des Roches sous différentes prétextes jusqu’au
moment que je trouverai occasion d’en avertir V. E.
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