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tout le monda et a paru bien concerte, satis réussir pourtant.
Toutes leurs grâces ont échoué. Eraste est au point d’en être
bientôt tout à fait excédé. Dorimène n’a seulement pas pris le
moindre ombrage, et ces dames élégantes se sont pour surcroît
de marché attiré un nombre d’ennemis qui guettent l’occasion
pour les faire repentir des airs de hauteur avec lesquels elles
ont prétendu en devoir imposer sur . tout le monde ici. Les
femmes surtout leur veulent tomber sur le corps aussi sauvent que
les moyens s’en présentent, et partout elles font les objets de
leur plus souverain mépris, pour ne pas dire de leurs huées.
Eraste a trop d’esprit pour n’avoir pas pu remarquer le discrédit
dans lequel elles sont tombées dans le public, et peut-être
cette découverte n’a-t-elle pas peu contribué à le garantir de
leurs pièges. Il y a eu par rapport à ces femmes mille
tracasseries cet hiver, puisqu’elles ne laissent pas d’avoir bien du
soutien parmi les hommes (entre autres M:r d’Hessenstein qui les
trouve fort adorables et qui est de poids au Bagnolet), mais à
presque tous ces événements Mesdames les élégantes ont eu le
malheur de tirer à la plas courte paille, et sans être grand
sorcier on commence à croire leur horoscope bientôt faite. Cécile
les caresse beaucoup, peut-être pour des vues politiques. Tant
que cela dure Eraste est tenu de même à des égards; mais je
me persuade entièrement que tout se réduit uniquement a cela
chez lui, car sans esprit on ne le captive pas, et il répugne à;
la fadaise. Je crois voir visiblement que je ne me trompe pas
depuis que j’ai l’honneur d’être si souvent admis auprès dè lui.
Je vois sa société tous les jours exactement lorsqu’il n’est pas
avec Lucile et Damon, et je remarque une ¿norme différence
darfs sa gaieté, dans Son contentement lorsqu’il est avec Madame
de Fersen ou avec ces élégantes, qu’il ne semble prier que
par manière d’acquit, au lieu qii’il ne peut jamais trop, ni trop’
Souvent posséder la première qui par parenthèse a fait ses
conditions de n’être jamais priée avec les. merveilleuses. Elle ne
tache pas sa façon de penser sur leur sujet pour peu qu’elle
croit pouvoir accorder k quelqu’un sa confiance et son amitié,
et depuis son retour en ville en dernier lieu elle a été toute
remplie de bontés pour moi. Je suis le bien venu chez elle si
jt veux tous les jours, et j’ai appris de main sûre, que d’elle-
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