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tare: den så kallade medelklassen, hvarom han yttrar sig
sålunda: 9
”La glorieuse bourgeoisie qui brisa le
mo-yen age et fit notre premiére révolution au
XIV:e siécle, eut ce caractére particulier d’étre
une initiationrapide du p euple å la no bless e*’).
Elle fut moins encore une c las se qu’un passage
un degré. Puis, ayant fait son oeuvre, une
noblesse nouvelle et une royauté nouv elle, elle
perdit sa mobilité, se stéréotyp a, et resta une
classe, trop souvent ridicule. Le bourgeois du
XVII:e XVIII:e siécle est un étre bdtard, que la
nature semble avoir arrété dans son dév
eloppe-ment imparfait; étre mixte, p eu gracieux å
voir, qui n’est ni dyen haut ni d’en bas, ne sait
ni marcher ni voler, qui se plait å lui-méme et
se prélasse dans ses prétentions.
”Notre bourgeoisie actuelle née en si peude
temps de la révolution, n1 a pas rencontré, en
montant, de nobles sur sa téte. Elle a voulu
d’autant plus étre une classe tout d’abord. Elle
s’est fixé en naissant, et, si bien, qu’elle a
cru n ai’v em ent pouvoir tirer de son sein une
aristocr atie; autant vaut dire, improvis er une
antiquité. Cette création s*est trouvée, comme
*) ”Le passage se faisait, comme on sait, par
la noblesse de robe. Mais ce qu*on ne sait
pas, c’est la facilité avec la quelle cette
noblesse devenait militaire, aux XJV:e et
XV:e siécles”
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