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iSi
des rnetameres ou du pharyrix, mais ne sont pas des membres
ou des exposants des metameres, Insectes dont, par suite, les
mouvements des organes buccaux consistent d’ordinaire
seule-ment dans la protraction et la retraction, à la fagon d’une
longue-vue des metameres mêmes.
Le pharynx, qui constitue le pius souvent chez les Dipteres
une partie essentielle de la bouche, sans cependant, tout aussi
peu ici que chez les autres Insectes, être homologue aux
meta-mères de la tete ou aux exposants et aux processus de celle-ci,
se compose des plusieurs pièces cornees, formant, au milieu et en
dessous, une gouttiere au fond de laquelle joue 1’oesophage,
tan-dis que, des parois laterales élevées, des muscles se rendent au
coté superieur du crane (l’arceau dorsal du troisieme metamere),
de maniere à rendre le pharynx mobile longitudinalement dans
la tete.
Anterieurement, le pharynx se divise en deux parties, une
superieure, 1’épiphaiynx, et une inferieure, 1’hypopharynx,
demi-parties se rattachant chacune au pharynx place derriere elies.
Lèpiphavynx est toujours fortement attaché à 1’arceau dorsal
du premier metamere, arceau qu’il entoure dans la regle s.ur les
cotés et en avant; mais, c’est tantöt 1’arceau dorsal, tantot V
êpi-pharynx qui constitue la partie principale de 1’organe combiné,
le labrum. (Chez Str a tio mys et chez Ringia, c’est par suite
1’epipharynx, chez Musca, Stomoxys, Malopkagus, 1’arceau
dorsal qui constitue la partie la pius importante du labrum.)
Quand le labrum est fort et très mobile, et dans les cas oü sa
principale partie est formee par Tarceau dorsal du metamere,
des apophyses considerables avec de forts muscles partent des
angles posterieurs de 1’arceau (Musca, Stomoxys, Malophagus).
La longueur de Phypopharynx harmonie volontiers avec
celle du labium, en ce que son röle se reduit le pius souvent
à amener en avant, indépendamment du labium, Tissue des glandes
pectorales salivaires {Culex Q, Tabanus 9 et C? Empis,
Malophagus). En conformite de ce qui precede, chez deux för mes
aussi rapprochees que Musca et Stomoxys, 1’hypopharynx
pour-rait être considere comme ayant totalement disparu, c.-à-d. comme
s’étant confondu avec le labium chez Musca, dont les glandes
salivaires débouchent à la base des levres renflees (expo-
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