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pas démontié que les plumules précitées soient en relation avec
des glandes pouvant secreter cette matiere, ou que la matièie
odorante vienne précisément de ces écailles. Notre odorat n’est
pas assez développé pour decider d’oü provient à proprement
pai-ler Todeur que les males secretent effectivement. En outre,
sui-vant Müller, les espèces du genre Hesperia auraient deux
or-ganes secretant des odeurs, savoir les écailles males et la houppe
des tibias posterieurs.
En presence de ces raisons et d’autres encore, je crois quHl
est pius prudent de considerer la question comme pendante
jus-qifà nouvel ordre, et jusqu’à ce qu’elle ait été soumise à une
étude histologique spéciale. Les organes precites me semblent
tout aussi bien pouvoir etre destinés à un autre but.
Je prends la libeité de renvoyer les personnes qui
desire-raient faire pius ample connaissance avec cette matiere, à
l’ex-posé détaillé que j’en ai donne dans un travail: »Ueber
sekun-däre Geschlechtscharaktere nor dis c her Tag/’alter i>, inséré à
1’Annexe des Memoires de 1’Académie royale des sciences de
Suède [Bihang till Kongl. Vetensk. Akad. Handl.), T. 5,
N° 25, Stockholm, 1880.
J.-R. Sahlberg: Sur le dimorphisme de la sculpture chez
les fe me Iles des Dytiscides.
L/orateur signale qu’à l’égard précité, non-seulement chez
les grandes espèces de Macrodytes, comme p. ex. M.
majgina Hs et lapponicas, mais encore chez plusieurs espèces d’autres
genres, il existe deux formes de femeiles, dont l’une, lisse,
pré-sente une sculpture conforme à celle du måle, tandis que l’autre
se distingue par ses elytres, ou cannelés sur toute leur longueur,
plissés, densément semes de petits tubercules saillants, et
or-nés d’une ponctuation fine et serree et de rayures retiformes, ou,
encore, offrant une surface pareille à celle de verre poli mat.
Cette derniere forme, differente de celle du màle et pius
favo-rable à 1’accouplement, est la pius commune et la pius fortement
accusée chez les espèces grandes et larges, oü elie peut être
considé rée comme la forme typique, tandis que chez les espèces pe-
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