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maturite. II arrive ensuite assez frequemment que les larves sont
faibles et qu’elies meurent en grande partie a vant leur
metamor-phose. Les individus parfaitement développés presentent souvent
des monstruosites à un égard ou à un autre, et Ton connait
spécia-lement des cas d’hybridisme compliqués d’hermaphrodisme. Dans
la plupart des cas, les organes sexuels n’ont pas été Tobjet d’un
examen special, mais Ton a pu constater avec süreté dans deux
cas que les hyblides étaient steriles. En revanche, on connait du
moins deux autres cas oü ils ont été féconds (les hybrides entre
Antheraea Mylitta var. Pernyi tf et A. yamamai Q pendant
au moins deux generations, et ceux eritre Attacus cynthia Daub.
et A. cynthia Drury, que Wullschlegel pretend etre des
es-pèces differentes, une serie non-interrompue de treize generations).
L’orateur voit la cause principale de Thybridisation
pré-citée dans une ardeur sexuelle excessive chez les espèces qui
don-nant naissance à des hybrides \ Il cite comme notoirement
af-fectés de cette ardeur, les Lamellicornes, les Malacodermes
(par-ticulièiement le genre Rhagonycha) et les Phytophages parmi
les Coleopteres, les Sphingides (surtout Anthrocera) et les
Bom-bycides dans TOrdre des Lépidoptères. Aussi est-ce
précisé-ment panni ces groupes que se trouvent la plupart des hybrides,
•et il en pourrait etre forme sans nul doute un pius grand
nom-bre encore, si les espèces rapprochees devenaient des insectes
compiets au même temps, ce qui souvent n’est pas le cas. On
pourrait etablir comme regle generale, que les espèces
phytophages se distinguent par un degré d’ardeur sexuelle infmiment pius
grande que les espèces carnivores, et que ce degré d’ardeur est
■en proportion inverse de la longueur de la vie des Insectes en
question. On ne connait en effet d’hybrides que parmi les
Insectes notoirement herbivores, avec une vie relativement courte
comme insectes compiets.
Il resterait à repondre à une quantité de questions connexes
avec Thybridisation, et vu Timportance de la question dans son
1 Cette ardeur sexuelle poussée à un si haut degre chez certains
Insectes, se manifeste au reste dans 1’accouplement simultané de deux ou même
trois males avec une femelle (M. Reuter a trouve 8 cas pareils dans la
lit-terature), comme aussi dans 1’accouplement entre males (Melolontha,
Rhagony-xha avec Lampyris, Bo mby x mör i).
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