Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - I. Progrès de l’idèe constitutionnelle
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ii l’évolution de la russie
dynastie des Romanov ne serait vraiment assuré, que
si les réformes qu’il était nécessaire d’introduire au
plus vite étaient suffisamment étendues.
Les orateurs qui parlèrent encore en faveur d’une
institution représentative libérale furent : Boulyguine,
Trépov, le ministre des voies de communication
Khil-kov, Frisch, Tagantsev, Narychkine,
Golénistchev-Ivou-touzov, les barons Yxkull von Gyldenband, Budberg,
et Nolde, ainsi que Tanaev.
Les partisans des réformes libérales étaient
principalement les grands-ducs Vladimir, Alexis, Alexandre
Mikhaïlovitch et Nicolas Nikolaévitch.
Le ministre de la guerre, ltœdiger, le ministre de
l’instruction publique, Glazov, le ministre des finances,
Kokovtsov, et le secrétaire d’État, Polovtsov, n’avaient
pas pris position dans la question.
Sept membres étaient, en principe, opposés à une
représentation du pays; c’étaient le ministre de la
cour, baron Frédériks, le ministre des affaires
étrangères, comte Lamsdorf, le ministre de la justice,
Manoukhine, le contrôleur de l’Empire, Lobko, le
ministre de l’agriculture, Schwanebach, ainsi que
Pobédonostsev et son adjoint le prince
Chirinski-Chikhmatov.
Ainsi, parmi les ministres, il n’y en avait que deux
qui fussent favorables à une représentation nationale ;
trois ne voulaient pas se prononcer, et six étaient
adversaires déclarés de toute concession, sous le
rapport de la participation du pays à la confection des
lois.
Pobédonostsev, Boulyguine, Trépov, Ignatiev,
Sol-ski, Frisch, et Budberg, indépendamment de la
question de représentation nationale, réclamaient des
mesures rigoureuses contre les révolutionnaires.
La séance fut levée brusquement à sept heures, et
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