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il évolution rt contre-révolution 55
de Lopoukhine, l’ancien chef du département de la
police. Dans ce document officiel, le directeur de la
section politique du département de la police, le
conseiller actuel Ratchkovski, était accusé, ainsi que
Ti-moféev, ancien directeur de la section spéciale, attaché
plus tard à Trépov lorsqu’il fut nommé commandant
du Palais, d’avoir secrètement encouragé les
préparatifs du pogrom d’Alexandrovsk.
A la première Douma, on interpella le ministre de
l’intérieur au sujet de ce rapport, et le ministre de
l’intérieur d’alors, Stolypine, répondit, le 21 juin 1906,
à l’interpellation, reconnaissant en partie le bien-fondé
des accusations portées contre la police du temps de
son prédécesseur.
Sa réponse, très incomplète et équivoque, amena
toutefois le prince Ourousov, ancien adjoint du ministre
de l’intérieur sous le ministère Witte, et depuis député,
à rendre compte, devant la Douma, des pogroms de
l’automne de 1905 et du printemps de 1906.
Outre les pogroms inspirés par une partie des
autorités, il se produisit quantité d’autres désordres.
Les soulèvements militaires, dont quelques-uns
prirent une grande extension, attirèrent particulièrement
l’attention. D’autres étaient sans importance, les
soldats se contentant de réclamer un meilleur traitement
et une meilleure nourriture.
Ainsi éclata, le 8 novembre 19U5, à Kronstadt, une
révolte très grave, qui dura jusqu’à 10 heures du soir,
et à laquelle prirent part 10 000 soldats de la marine.
Elle fut réprimée par des troupes d’artillerie, de
cavalerie et d’infanterie que l’on avait fait venir de
Pcters-bourg et d’Oranienbaum. Une grande partie de la ville
fut dévastée par des incendies, et il y eut des morts et
des blessés des deux côtés. Pendant ces jours troublés,
la famille impériale quitta le palais de Péterhof, situé
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