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la seconde douma
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en Chine. En Angleterre, on avait exporté, en 1906,
15 000 pouds. La consommation dans l’intérieur de la
Russie était de 42 millions de pouds. Le troisième
article de nécessité, dont la consommation est
considérablement limitée par suite des droits élevés, c’est le
pétrole. Le pétrole coûtait à Bakou de 5 à 45 kopeks le
poud et, après avoir payé un droit de 50 kopeks, il
était vendu 80 kopeks sur le marché de
Nijni-Novgo-rod. Mais le pétrole russe se vendait aussi en
Angleterre 80 kopeks.
La production annuelle du pétrole atteignait
160 millions de pouds, dont 90 millions étaient
exportés et 70 millions seulement consommés dans le pays
même de production. L’élévation des droits faisait du
pétrole un produit trop cher pour pouvoir être employé
par le paysan russe.
Le ministre des finances, continuait Fédorov, avait
le plus grand intérêt à ce que la balance internationale
indiquât une plus grande plus-value en faveur de la
Russie. A cet effet, le gouvernement favorisait
l’exportation de toutes les matières imaginables, mais
l’exportation russe avait été poussée trop loin; elle dépassait
la quantité que la Russie pouvait céder à l’étranger, et
elle se faisait aux dépens des besoins les plus pressants
du pays.
Dans les dernières années, l’exportation présentait
un excédent de 500 millions de roubles sur
l’importation. Mais cet excédent pouvait être considéré comme
une preuve de la pauvreté de la Russie. La Russie
n’avait pas le moyen d’exporter. Son exportation de
grains se faisait au détriment de la consommation du
pays.
Cette exagération des exportations se traduisait
aussi très nettement par un renchérissement de la vie.
L’exportation de 3 000 000 000 d’œufs, pour 60 millions
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