- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Andra delen. Annotationer och anecdoter öfver konung Adolph Fredriks och drottning Lovisa Ulrikas tidehvarf, från och med år 1743, till slutet af 1756 års riksdag /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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V. M. et sur le zèle pour le bien du Royaume, inséparable
<le celui de sa personne.

Les princes mes fils, ne risqueront rien en suivant ces
mêmes maximes, et si je ne suis pas assez éclairée, pour
pouvoir leur fournir par moi-même des exemples à imiter,
ils en trouveront une source féconde dans les vertus de
V. M.

Entre les articles contenus dans la lettre des Etats,
celui qui m’a surprise le plus, c’est la correspondance qu’on
me suppose avec le comité secret, au sujet des pierreries;
à moins que l’on ne prenne un billet écrit au S:r Kaulbars
pour telle, je n’en ai aucune connoissance. Ce billet, en
soi-même, n’avoit rien qui pût alarmer ou offenser, dès qu’on
en reste au sens naturel.

Je connais trop mes devoirs envers V M. pour avoir
eu l’intention de m’adresser, par un tel billet, aux Etats.
Les loix du Royaume montrent, en pareil cas, un chemin
tout différent. V. M. se ressouviendra qu’en 1746 les Etats
.assemblés me remirent les pierreries et bijoux de la
couronne, gardés çi-devant dans la chambre des comptes. Je
leur rendis une quittance signée de mon nom, et je les reçus
comme une marque de leur confiance et de leur affection,
et à cet égard j’y attachais un prix infini. Je les ai portés
dix ans et pendant cet espace, quoique les Etats aient été
-assemblés, il n’a jamais été question d’une révision comme
celle dont il s’agît à présent, à laquelle j’ai cru trouver une
sorte de méfiance qui intéresse ma gloire d’une manière
très sensible.

C’étoit par cette considération seule, que je croyois
pouvoir, sans conséquence, avancer, qu’il étoit au dessous
de ma dignité de les porter à l’avenir, et si, dans cette
occasion, j’ai quelque chose à redire, c’est d.e ne m’être point
expliquée préférablement dans une langue, dont j’eusse
mieux connu la valeur des termes. Je suis occupée à
séparer ces pierreries des miennes, et à les laisser à la
disposition des Etats.

Pour ce qui regarde celles que j’ai reçues de Votre
Majesté à Berlin, je les considère comme m’appartenant en
propre, fondé sur le 8:e article de mon contrat de mariage,

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