- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Andra delen. Annotationer och anecdoter öfver konung Adolph Fredriks och drottning Lovisa Ulrikas tidehvarf, från och med år 1743, till slutet af 1756 års riksdag /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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m’apprenant qu’il n’y avait plus aucun moyen de sauver
mes amis, et même que dans ce moment-là ils eussent déjà
la tête tranchée. Il y ajouta, que le Roi de Suède venait
de faire dans le Sénat une déclaration, à laquelle je ne
me serais pas attendu, et dont lui même ne témoignait pas
beaucoup de contentement. Il cita sur ce propos
l’assurance du marquis de Bedmar, qui scut si bien faire valoir
letat d’inviolabilité, dans lequel il se trouvait. Ces
nouvelles me terrassèrent absolument, de sorte que le Roi,
m’ayant d’abord demandé avec empressement ce que je
croyais qu’il y eut à faire? je ne scût à repondre, ce qui
n’était pas étonnant. Après y avoir depuis pensé et
repensé, je me trouve dans le même embarras. La
conversation cependant continua toujours, et je tâchai d’y meler
les circonstances que je croyais les plus propres à le toucher.

Quoique chaque parole d’un si grand homme mérité
dfètre rapportée, il faut, quand même ma mémoire y
pourrait suffire, me borner à ne marquer que le précis de
l’entretien, pour ne pas donner à ma relation une étendue
monstrueuse.

Après les deux circonstances, dont j’ai déjà fait
mention, le Roi parla de l’essai qu’on venait de risquer à
Stockholm, qu’il n’approuvait point. Il regarda ces sortes de
révolutions commes des extrémités, auxquelles il n’était
point pardonnable de recourrir, que lorsqu’on n’avait
absolument point d’autres ressources, et il ne croyait pas que
Leurs Majestés étaient dans ce cas; puisque, moyennant de
la patience et des mesures à prendre, avec des puissances
étrangères, on aurait pu gagner un but raisonnable, par des
voies beaucoup plus douces. Il ajouta, qu’il croyait que
l’Angleterre enverrait bientôt un ambassadeur en Suède,
qui tâcherait sans, doute de relever le partie abattu; que
pour cet effet il n’y avait qu’à rester tranquille dorénavant
et laisser agir les autres; qu’il supposait même que les
chefs du parti dominant pourraient un jour se brouiller
entre eux, circonstance dont il y aurait encore moyen de
profiter; qu’actuellement il savait bien que les Russes se
mêleraient de ces affaires, mais que ce serait faiblement et
sans effet; qu’il n’y avait que le tems qui pût amener désor-

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