- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Andra delen. Annotationer och anecdoter öfver konung Adolph Fredriks och drottning Lovisa Ulrikas tidehvarf, från och med år 1743, till slutet af 1756 års riksdag /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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moins capable de gagner les cœurs que de s’assujettir les
esprits. Malgré tout cela, et l’accueil gracieux qu’il m’a
fait, je sortis pourtant très affligé de n’avoir rien gagné,
dans ce qui faisait l’objet principal de mon voyage. Le
laquais qui me suivit jusqu’à mon carosse, me fit faire un
détour pour voir la maison japannois, dans laquelle le Roi
avait soupé le jour auparavant pour la première fois; mais
je n’ai pu y faire la moindre attention.

Ensuite, un peu revenu à moi, et après avoir fait
quelques réflexions, sur ce qui s’était passé, je me sentis
une envie démesurée de revoir le Roi, pourvu que cela fut
possible, sans traîner trop, à cause des raisons que je viens
de marquer. Il s’agissait d’en faire naître l’occasion, et je
n’en imaginai point d’autre que de faire une visite au
ministre anglais, qui est à présent bien dans l’ésprit du Roi,
et de saisir, ensuite, ce prétexte pour pouvoir écrire à S.
M:té, m’excuser d’avoir fait ce pas sans Sa permission, et
Lui en demander pardon, afin de voir s’il ne s’aviserait pas
de vouloir me l’accorder de bouche. J’avais d’ailleurs
besoin de parler à ce ministre, avec lequel je desirais
d’établir un petit commerce de lettres, et j’espérais encore
apprendre de lui, sur quel pied le Roi se trouvai avec les
Russes, circonstances sur laquelle Sa Majesté ne voulut
jamais s’étendre, malgré le soin que j’avais eu de la mettre
plus d’une fois sur le tapis.

Je me rendis donc le lendemain chez M:r Mitchel, que
je trouvais d’un abord extrêmement froid. La conversation
dura plus d’une heure entre nous, sans qu’il y mit de sa
part que de simples monosyllabes, et je commençais déjà
à soupçonner que mon homme ne savait pas le français,
lorsqu’enfin il jugea à propos de se communiquer un peu.
J’eus tout lieu d’être content de lui. Je scûs alors que
l’Angleterre se donnait tous les mouvements imaginables,
pour établir entre le roi de Prusse et la cour de Russie
une bonne harmonie; mais que cela n’etait pas encore
parvenu à maturité, et nous convînmes sur l’article de la
correspondance.

Comme je ne voulus point l’exposer à faire mystère
d’une visite, dont je comptois de mon coté de faire rap-

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