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XII.
Deohiffreradt bref frän Konung Fredrik II i Preussen till hans
syster, svenska drottningen Lovisa Ulrika; dateradt den
14 Maj (1762) >).
Votre lettre dul4d’Avril m’est heureusement parvenue.
N’appréhendez rien, ma très chère soeur, de la part de la
Cour de Copenhague: Tout cë qu’on vous a insinué sur
les vues qu’elle auroit pat rapport à la Suède, est
absolument faux et controuvé, pour vous donner des fausses
inquiétudes. La dite Cour n’est à présent occupée que de sa
négociation avec celle de Petersbourg, touchant le
Hol-stein. Cependant elle échouera selon les apparences. Je
suis sûr, qu’à moins que Vous n’en vouliez à la
souvérai-neté en Suède, ou à changer totalement la forme du
gouvernement établi, les Danois ne se mêleront point du tout
des affaires intérieures de la Suède. Au lieu que si vous
songez à introduire une autre forme de gouvernement, alors
il ne faut pas du tout douter que le Danemark ne s’y
opposera vivement. Pourvu que vous ne travailliez à autre
chose qu’à rétablir cette autorité du Roi, qui lui appartient
selon les lois et la -constitution présente du pays, la cour
de Copenhague vous laissera faire tranquillement. Au
surplus, notre correspondance pourra bien être interrompue
pour peu de tems, vû que toutes les armées sont
actuellement en mouvement, ce qui m’a obligé d’entrer avec un
corps d’armée en Silésie, pour m’opposer aux entreprises
des ennejnis. Ce 14 Mài.
Fédèric.
’) Efter originalbrefvet, jemte dess dechiftterade innehåll, bland Drottningens
efterlenmade papper. Artalet är af Drottningen egenhändigt påtecknadt.
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