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de la diète, il est aisé de prévoir que celui de la France
remportera à la fin. La Suède ne peut se passer de
subsides et qband les Anglais et les Russes manquent d’argent,
il n’y a que les Français qui en veulent donner, ce qu’il
faudra accepter. Je vous le repète encore, que tout cela
m’est très indifférent, et que quelque parti que la Suède
prenne, cela ne fait rien à mes intérêts; cependant en vertu
de l’alliance où je suis avec la Russie, sur ses demandes,
je n’ai pû me dispenser de donner à Coccey des ordres
d’agir en tout de concert avec mes alliés.
Mes intentions ont été pures envers vous, mais comme
je remarque que mes lettres vous font de la peine, ce sera
ici la dernière chiffrée que vous recevrez de tnoi: cela ne
m’empêchera pas de faire des voeux, pour que tout ce que
vous entreprendrez, réussisse selon vos souhaits.
XV.
Egenhändigt bref frân Konung Fredrik II i Preussen till hans
syster, svetiska drottningen Lovisa Ufrika; dateradt
Sanssouci den 2 Juni 17651).
à Sanssouci ce 2 Juin 1765.
Ma chère soeur:
J’avois fermement résolu de ne vous plus écrire sur les
affaires de Suède, et je m’en serois tenu à ce parti, si je
ne venois pas de recevoir une lettre de l’Impératrice de
Russie, qui m’oblige, malgré moi, de rompre le silence.
Cette princesse étoit dans les meilleures dispositions, ma
chère soeur, pour vos intérêts, et vous auriez trouvé des
avantages réels en cultivant son amitié. Vous verrez par
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