- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Tredje delen. Större och mindre tilldragelser under konung Gustaf III:s regering. Afd. 1 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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mes pour y parvenir. Je conseille des ménagements et
plus de souplesse, vous êtes d’opinion d’emporter tout de
haute lutte; voilà, ma chère Soeur, ce qui m’en a fait
appréhender les suites, et je vois avec douleur le mauvais train
que prennent %Vos affaires. Soyez sûre et persuadée que
moi et mon ministre nous sommes passifs aux affaires de
la diète; mais d’un autre côté je suis obligé d’avoir des
ménagements pour des alliés, qui me sont nécessaires et je
ne puis Vous servir comme je le désirer ois. Enfin on peut
différer dans ses opinions, sans pour cela perdre les
sentiments que la nature a gravés dans les coeurs. Il est sûr
que j’ignore les intrigues des familles de la Suède; je
connais en gros les deux partis qui divisent la nation, mais
je suis bien éloigné d’être, au fait de toutes les tracasseries,
les ménées sourdes, et les petites misères pareilles, qui ont
lieu pendant Vos diètes. Je crois bien qu’il y a eu par-ci
par-là des gens qui Vous ont manqué; mais je suis
toutefois persuadé qu’il faut passer au dessus de toutes ces
sortes de bagatelles, et ne point se laisser détourner de son
but. Vous parlez, ma chère Soeur, de l’honneur, et je
conviens que c’est un grand argument pour moi; mais .songez
aussi, que l’honneur ne veut pas que nous entreprenions
des choses, qui surpassent nos forces, que tout homme à
son état doit plier son courage, et que c’est le moyen de
se perdre, de s’attaquer à de plus puissants que nous. Il
dépend sans doute de Vous, d’être de tel parti que bon
Vous semble; toutefois on ne me fera pas changer d’opinion
qu’il vous est indispensable de garder même alors des
ménagements pour la puissance qui soutient la faction, qui
n’est pas la vôtre. Ces gens, ma chère Soeur, sont
terribles quand ils sont ennemis* et votre ruine entière ne leur
coûterait pas de grands efiorts. Je sais, par expérience,
combien il est dur de dissimuler ses sentiments; il en coûte
à un coeur sincère de ne l’être pas. Considérez cependant
que dans le poste où vous êtes cette probité scrupuleuse
Vous ferait du tort, ainsi qu’à votre famille; et qu’en dissi
mulant envers les Rois ou Empereurs, vous ne faites que
leur rendre la pareille. Pardonnez moi, ma chère Soeur,
cet épanchement de politique, je Vous dis ce que je pense,

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