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tain homme. Cela seroit aussi fâcheux pour nous que pour
lui. Mais les marques de tendresse de ma chère mère me
consolent de tout ce qui peut arriver. J’ose la prier de
croire que cette tendresse m’est aussi précieuse que la vie;
que rien ne pourroit m’être plus affreux que de la perdre
et que la pensée même me fait frémir. Je puis l’assurer
que la Princesse sera encore moins en état de le faire,
que personne plus qu’elle ne songe qu’a tâcher de lui
complaire en tout et de gagner sa tendresse; elle le fera, j’en
suis sûr. Je connois trop bien le coeur de ma chère mère;
elle ne peut résister à l’empressement qu’on lui marque
de l’aimer. Quel bonheur pour moi de nous voir, tous les
deux unis par la même tendresse, d’autaut plus que je me
flatte d’occuper toujours la plus grande place dans le coeur
de ma chère mère. Aimez moi toujours, ma chère mère,
je vous en conjure encore une fois, et c’est les larmes aux
yeux; je ne puis penser à vous sans les sentir, et mon
impatience redouble à chaque pas que je fais pour me
rapprocher.
J’ai l’honneur d’être, avec le plus profond respect
Madame
de Votre Majesté
le très humble et très obéissant
fils et sujet
Gustaf.
Gothembourg ce 16 d’Octobre à 11 heures du soir.
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