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XLIII.
Egenhändigt bref från kronprinsen Gustaf (sedermera konung
Gustaf III) till sin fader, konung Adolph Fredrik; dateradt
Paris den 10 Februari 17711).
Sire
J’ai été présenté au roi de France hier à Versailles, et
l’on ne peut recevoir un accueil plus flatteur et plus
obligeant. Après un moment de conversation II appela
Mesdames, qui étoient dans Sa chambre à coucher, et resta
longtems à causer avec nous et monsieur de Scheffer. Il
me parla du séjour de Votre Majesté en France et nous
dit mille choses gracieuses et polies, et enfin parut fort à
son aise. De là je fus chez M. le Dauphin, qui est de ma
taille et qui parla peu, mais ce qu’il dit étoit très bien dit
et fort poli. Puis je fus présenté à Madame la Dauphine,
qui est d’une très agréable figure; ensuite je vis les comtes
de Provence et d’Artois et Madame, ainsi que la petite
Madame Elisabeth leur soeur, et enfin chez Mesdames filles
du Roi, et j’ai soupé dans les petits appartements du Roi,
où le Roi de nouveau nous parla, avec la plus grande
aménité et bonté. Je suis retourné ici après souper; mais je
compte Mardi aller à Versailles, étant invité au bal de
Madame la Dauphine, qui est le dernier. Mercredi j’irai à
Mar-ly, où le Roi chassera, et j’y resterai jusqu’au Jeudi.
Voilà, Sire, l’occupation de cette semaine. Je suis
d’ailleurs encore à recevoir et rendre les visites. Les
ambassadeurs ont tous été me faire la première visite et je
la leur ai rendue dès le lendemain. Plusieurs dames de la
plus grande qualité ont fait de même, aussi bien que tous
les ministres d’Etat et les seigneurs de la cour. Pour les
’) Efter originalet, bland enkedrottning Lovisa Ulrikas efterlemnade papper.
Konungen dog den 12 Februari 1771, så att han aldrig fick emottaga detta
bref, hvilket bröts af Drottningen.
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