- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Tredje delen. Större och mindre tilldragelser under konung Gustaf III:s regering. Afd. 1 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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sonne, mais pour l’argent. Ma chère mère sait que c’est là
leur esprit et que la lésinerie est dans leur caractère; ile
ne s’en cachent pas non plus. Je puis l’assurer, que dès
que l’affaire sera portée au Comité secret de la petite
députation, où elle est maintenant, la Noblesse, dont je dispose,
la soutiendra; mais voilà aussi tout ce que je peux
promettre et ce qui dépend de moi. Elle connoit trop notre
situation pour ne pas le savoir. Le reste dépendra dee
efforts du C. Donhoflf; c’est une honte, mais c’est une vérité
que trop malheureuse, que les trois autres ordres dépendent
plutôt de lui que de moi.

Pour les affaires de ma chère mère elles passeront, à
ce qu’on m’asstire, à la rentrée. Ce qui s’est passé avec les
affaires du feu Roi, s’est fait contre mon gré, en grande
partie. Il falloit bien vendre quelques choses, pour payer
les dettes; mais M. de Beckfries a tout fait comme
commissaire de ma soeur; dès qu’il s’est opposé à quelque chose,
il a fallu céder. L’absence de ma soeur lui a donné une
puissance, qu’il n’auroit. pas eue, si elle avoit été présente.
Nous avons craint l’accusation de lui faire du tort. On n’a
rien vendu de Svartsjö, que quelques lits; tout ce qui est
précieux n’est point encore touché. Il m’a fallu prendre
un ton d’autorité pour empêcher ce transport, et ce n’est
qu’avec peine, que j’ai réussi. On n’y touchera, que lorsque
les Etats se seront expliqués. Peut-être qu’on aurait mieux
fait, de choisir un homme, plus accomodant qu’il ne l’est;
il s’est emparé de tout, et mes frères et moi et nos
commissaires nous ne sommes pas plus écoutés, que si nous
n’y avions rien à faire. J’aurois pu peut-être empêcher
bien des choses, si les autres affaires m’avoient permis d’y
vaquer; mais ma chère mère sait combien peu on est à soi
pendant une diète.

Mon frère Frédéric est resté en ville. Les médecine
lui ont ordonné des remèdes. J’ai écrit ce que ma chère
mère m’a ordonné. Je souhaite de réussir, mais personne
n’a assez de crédit pour l’obliger d’observer un régime; s’il
se porte bien un jour, il| sort le lendemain, malgré ce qu’on
peut lui dire. Je crois que ma chère mère seule pourroit

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