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Je sujs presque d’avis, de jeter cette lettre au feu, par
toutes les fautes de style, que j’y ai trouvées; n’ayant pas
le tems de la copier, vous voudrez bien en ami n’y pas
faire attention.
(arrivée à Stockh. ce 29 de Fevr. 1772, de Berlin)
Lvn.
Egenhändigt bref från Konung Gustaf III till hans moder,
enke-drottning Lovisa Ulrika; dateradt Stockholm den 3 Mars
1772 i).
Ma chère Mère
Il y a deux postes qui me manquent de Berlin. Les
glaces des Belts et du Sund les auront sans doute empêchées,
de passer.
Hier on m’a présenté le Försäkran, pour l’examiner;
comme maintenant c’est une chose inutile de rien tenter
là-dessus, et que d’en dire mon sentiment étoit une chose
difficile et impossible, je le leur ai rendu sans le lire, en
disant, qu’assuré de leur zèle et de leur attachement pour
l’Etat et pour ma personne, je me confiais ’ entièrement à
leurs lumières et qu’ils n’avoient qu’à faire dresser l’acte et
me l’apporter, que je le signerois. C’est demain que la
grande députation en corps viendra m’apporter cette belle
pièce, dont les Etats, après 9 mois de grossesse et 5 mois
de douleurs d’enfantement, viennent d’accoucher! Le
maréchal de la diète étoit malade hier et le comte Charles Emile
Lewenhaupt aussi ; ainsi ce fut le pauvre comte Gyllenborg
du Kammar-Collegium qui m’a apporté cette belle pièce;
il étoit si décontenancé qu’il avoit toutes les peines du
monde à parler. Ce sera sans doute lui qui viendra
encore demain.
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