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ce moment-là de tons les gens de marque. Aujourd’hui,
que "tout est calme, j’ai ordonné au général Ramsay de
partir, et de vous porter cette lettre. Il s’est conduit comme
un Romain, dans cette occasion, et son attachement pour
le feu Roi ne s’est point démenti pour moi. Il est chargé
de 15 mille écus, que j’ai ramassés, dans ce moment, pour
le voyage de ma chère mère. Si elle a maintenant |a bonté
de se rappeler mes lettres, elle verra clairement que je lui
avois annoncé, depuis le courrier qui partit au
couronnement, l’événement qui vient d’arriver et qui étoit dèslors
résolu. Je n’ai’ craint que l’arrivée de^ma chèré mère en
Scanie, au moment où le soulèvement devoit se faire. J’en
marquois assez à Sinclair, pour qu’il put le prévenir. Dieu
a béni l’ouvrage et j’éspère qu’il conduira la suite de même.
Je suis, avec les sentiments de la tendresse la plus
respectueuse
de ma chère mère
le bon fils et serviteur
ce 22 Août 1772. Gustave.
LXIX.
Egenhändigt bref från Konung Gustaf III till fältmarskalken
grefve Axel v. Fersen; dateradt (Stookholm)
den 22 Augusti 1772 ]).
Monsieur le maréchal. C’est Dieu qui m’a soutenu dans
tout ceci, et a fait miracle sur miracle. Les Etats ont été
hier à la salle; ils ont, sans opposition, et avec l’apparence
de la plus grande liberté, approuvé, signé et juré la
nouvelle forme de gouvernement.
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