- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Fjerde delen. Större och mindre tilldragelser under konung Gustaf III:s regering. Afd. 2 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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Egenhändigt bref frän Konung Gustaf III till hans moder,
Enkedrottning Lovisa Ulrika; odateradt1).

On n’explique jamais les paroles dans le sens qu’on ne
croit pas, aussi n’ai-je pas pris celles de Votre Majesté
dans le sens que Celle-ci a supposé. J’ai cru que cette
idée, aussi criminelle envers l’Etat qu’envers la sûreté de
toutes les familles étoit effacée ou du moins cachée à
jamais dans Votre esprit; mais qu’il s’agissoit encore de ce
que Votre Majesté attribuoit à mon frère, le duc de
Suder-mannie, ce qui m’étoit aussi sensible que si cela ce fut
adressé à moi-même, c’est dans ce sens que j’ai pris votre
billet, Madame. Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher de
remarquer peu de tendresse pour moi; cela ne m’a pas
surpris; cela m’a affligé. Vous m’avez longtems accoutumé
à ce malheur; mais, je vous l’avoue, j’ai été surpris et
affecté du peu de tendresse et de joie que Vous témoignez
pour l’augmentation de votre famille, et pour la naissance
d’un enfant, qui ôte la crainte de la voir éteindre. J’avois
espéré pouvoir ôter de mon coeur le trait qui l’avoit blessé,
en voyant la joie d’une grand’mère; mais j’y ai trouvé le
compliment banal, que chaque tête couronnée se fait en
pareille occasion, et je pouvois du moins croire que vous
deviez prendre part à la joie publique et à l’événement le
plus heureux pour un royaume, dont vous avez été Reine,
et dont vous tenez votre existence. Ces réflexions ont
réveillé mes anciens soupçons dans mon coeur; mais je les
y ai renfermés. Si l’impression vive et subite qu’a fait la
lecture de votre lettre sur mon frère Frédéric justifie son
eoeur entièrement dans mes yeux, cet accident subit, arrivé
par sa tendresse pour vous, ne vous justifie pas; c’est cet
accident qui a fait que j’ai craint, Madame, votre venue.
J’ignore ce que M:r de Schwerin vous a pu dire; j’ignore *)

*) Efter originalet, bland Enkedrottning Lovisa Ulrikas efterlemnade papper.
Brefvet är skrifvet den 1 November 1778.

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