- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Femte delen. Större och mindre tilldragelser under konung Gustaf III:s regering. Afd. 3 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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missement, qui marquoit qu’un abcès avoit crevé dans la
poitrine, et par conséquent elle étoit mieux. Je rie voulus
point retourner avec le Roi et je veillais toute la nuit. Le
prince Frédéric, la Princesse et moi, à tour de rôle, nous
la servions; j’ai assisté alors aux scènes les plus
touchantes. Elle ne parloit guère et presque pas, et se trouvoit
dans un sommeil léthargique, qui ne lui laissoit que le
loisir de demander à boire, encore c’étoit rarement. Elle
me tenoit quelquefois la main, et je sentis comment de
tems à autre il n’y avoit plus de chaleur, car une sueur
froide, qui ne laissoit aucun relâche pourtant à la fièvre,
avoit pris sa place. Les médecins étoient toujours à
regarder à leurs montres en comptant les coups du pouls.
A minuit et trois quart les souffrances redoublèrent et les
angoisses ne lui permettoient plus de rester tranquille; à
une heure elle voulut que nous allons nous coucher. La
Princesse fut obligée de ne point se montrer, puisque
la Reine s’impatientoit en la voyant. Pour moi et le prince
Frédéric, elle nous permit de rester. Elle commença à
crier après une heure d’une violence si terrible, que ni moi,
ni la princesse, ni le prince ne pûmes rester dans son ap
partement. Les médecins disoient, si elle a la force de
cracher cet abcès elle peut encore vivre quelques jours;
mais il n’y a presque plus d’espérance. Les cris ne fai
soient que redoubler vers les deux heures; enfin elle
froi-dit; il fallut chauffer des serviettes; pendant ce tems elle
disoit toujours à Schultzenheira: Cela est inutile, car vous
ne pouvrez pas me faire revivre; je sens assez que je suis
près de mon terme. — Nous étions rentrées; madame de
Cronhjelm, madame De la Gardie, les médecins et nous,
étions tous rangés autour de son lit, quand elle dit tout
haut: Dieu veuille avoir pitié de moi et faire que mes
souffrances finissent. Comme elles redoubloient de plus en
plus, elle pria qu’on lui donnât de l’opium. Les médecins
répliquèrent, qu’il n’y avoit pas moyen, puisque — dit
Schultzenheim — si nous ne pouvons aider, il ne faut du
moins pas rendre vos souffrances plus aigues. Comme elle
prioit le prince Frédéric d’ordonner qu’on lui donnât de
l’opium, elle le bénit quand elle entendit qu’il pria les

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