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XII.
Egenhändig biljett från Konung Gustaf III till d. v.
öfverste-kammarjunkaren friherre E. W. Taube; daterad Carlstad den
30 September 1788. x)
J’avais compté aller à Wenersborg par Åmål; je ne
puis passer ce chemin, et je suis obligé de prendre par
Mariestad. Je vous prie, mon cher ami, de vous rendre
sur le champ près de moi. Dans la situation violente où
je me trouve, j’ai besoin des personnes, sur le courage et
la fidélité desquelles je puis compter. — Je n’attends pour
partir que des chevaux. Le chevalier Elliot est ici; il va,
par des fortes représentations, arrêter la marche des Danois;
il le croit du moins; j’en doute. C’est de ce momént qu’il
, faut profiter pour assembler le peu de forces que nous
avons. Si nous pouvions gagner trois semaines, nous serions
sauvés. Adieu. Je vous attends., Carlstad ce 30 Septembre
1788, à 11 heures du soir.
Gustave.
xm.
Egenhändigt bref från d. v. öfversten grefve Axel v. Fersen till
hans fader,’fältmarskalken m. m. grefve A. v. Fersen; dateradt
Götheborg den 20 Oktober (1788). 2)
• Mon très cher Père.
Je ne vous parle pas, mon cher Père, de mes sensations
en vous quittant; plus mon coeur en a été affecté, moins
ma plume peut les exprimer. Vous ne pouvez douter, mon
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