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«Pécris au baron de Ruutb, et il vous communiquera
mes idées. On dit que la lettre imprimée à Gothembourg
fait un effet terrible à Stockholm, et que le comte Fersen
tâche d’envénimer les esprits; que le comte Stadion travaille
comme ministre de Russie; il est digne de son maitre le
comte Rasumoffsky. Mandez moi, si tout cela est vrai.
Aujourd’hui le prince royal et le prince de Hesse doivent
s’embarquer pour le Danemark, à Fredriksvârn. Voilà, mon
cher Taube, toutes les nouvelles de ce pays-ci. Dans huit
jours les lettres convocatoires s’expédieront. Je vous
embrasse de tout mon coeur. Oothembourg ce 1 Dec. 1788.
Cr.
XVII.
Utdrag ur egenhändiga bref från d. v. hertiginnan af
Södermanland, sedermera drottning Hedvig Elisabeth Charlotta till
fru grefvinnan Sophie Piper, född v. Fersen- under året
1788.*)
Ce 17 Sept. 1788.
Mon page est revenu hier au soir au moment que npus
devions nous mettre à table; il parait que l’on commence à
s’apaiser un peu, et que surtout le Duc gagne de la
confiance; tant mieux. J’en suis au reste bien aise pour lui;
il y gagnera toujours, et quoique je ne sois point
enthousiasmée à son sujet, l’intérêt du sang parle chez moi; notre
sort est commun et si même j’avais les plus grandes raisons
de mécontentement de lui, tout devrait et serait oublié par
moi dans ce moment. Combien plus cela ne doit il pas
m’attacher à lui, quand il mérite mon attachement non
seulement par sa conduite présente, que je ne puis qu’ésti-
’) Efter originalbrelVen bland utgifvarens samlingar.
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