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je n’en ai pas encore le détail qu’Ehrensvard m’a promis
de m’envoyer de Stralsund.
Adieu mon ami, on vient de m’avertir que tout est prêt
pour marcher.
XXVI.
Egenhändigt bref frân generallöjtnanten friherre J. A. von
Lan-tingshausen till generallöjtnanten grefve Axel von Fersen;
date-radt Werbelow den 10 October 1760 1).
Au quartier général de Werbelow
ce 10 Octobre 1760.
Je m étais à peine mis à cheval le 6 au matin, pour
faire mettre l’armée en marche, que je fus averti qu’un
corps de troupes prussiennes avoit passé par Woldeck,
laissant Strassbourg a sa droite et, passant par Rothemühl,
avoit pris le chemin de Ferdinandshof. Une demie heure
après, j’appris déjà que les hussards ennemis avoient pillé
à Jasenitz quelques vivandiers qui venoient d’Anklam, et
par conséquant que notre communication avec la dite ville
étoit en grand danger. Je fis aussitôt détacher le général
Adlerfelt avec 4 bataillons d’infanterie, le régiment de
Småland avec 100 hussards et chasseurs pour se poster à
Strasbourg, avec ordre de pousser 2 bataillons sur le chemin
que les ennemis avoient pris pour suivre avec toute outrance.
M:r de Ribbing, qui étoit à Torgelow avec son régiment,
eut ordre de faire la même chose, et le régiment de
Skaraborg de prendre sa place au dit poste de Torgelow. Cette
manoeuvre réussit à merville: Les ennemis, qui s’étoient
cachés dans les forets de Ferdinandshof, pour attendre 60
chariots chargés de malades et de blessés, qui dévoient être
renvoyés de l’armée à Anklam, scûrent que le convoi étoit
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