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de Reuterholm exerçait sur l’esprit et les décisions de ce
Duc. — Quand Reuterholm eut découvert ce plan, il devint
furieux et fit partager au Duc ses sentimens halneaux et
vindicatifs. La conduite basse et barbare qu’on tint vis«
à-vis de Mademoiselle de Rudenskold semble avoir eu sa
source dans le refus de cette dernière, d’accorder au Duc
les faveurs qu’elle avait accordées au Baron d’Armfelt. —
On fit donc à Mademoiselle de Rudenskold son procès, où
sa correspondance figura comme pièces à l’appui de
l’accusation. Dans l’instruction du procès, on interpréta les
expressions que renfermait cette correspondance, de la
manière la plus insidieusement méchante, et elle fut
condamnée à être exposée au pilori et enfermée dans une maison
de correction. Ce fut en vain que le comte de Sparre,
chancelier du royaume,, (qui était parmi les juges,) se
creusa l’esprit pour tâcher de trouver dans le sens des
lois et la conduite de l’accusée, le moyen de commuer le
châtiment en: une seule paire de verges; telles furent
ses propres expressions.
Le jour après que la sentence eut été prononcée, on
alla retirer de sa prison Mademoiselle de Rudenskold, et
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