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149

(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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125 GUSTAF Ili:S OCH SOFIA MAGDALENAS GIFTEIIMALSIIISTORIA. 149

Han hade blott en anmärkning att göra, och denna rörde den

tillökning som man ämnade bereda åt konungamagten. Utkastets

tonjours de la mériter par la droiture de mes principes et par la constance de
mon attachement à la concorde et au bonheur des deux nations.

Je n’ai qu’un seul doute qu’il est juste que je Yous communique. Si
l’article troisième du plan de réforme ne donne au Roi que ce que déjà le
40:me § de la forme du gouvernement lui attribue, je n’ai que des
applaudissements à donner à tout l’ouvrage; mais si, comme je crois avoir quelque lieu
de l’appréhender, cet article accorde à la Couronne la disposition de toutes les
charges et places, sans autre limitation que celle des cas probablement
très-rares où le choix du Roi tombé sur des personnes absolument incompétentes
autoriserait le sénat à lui faire des remontrances, et sans autre restriction que
celle des places au Sénat à l’égard desquelles l’article 2:me propose un
changement bien nécessaire et bien judicieux, des évêchés et des commissions aux
Cours étrangères, je supplie son respectable et illustre auteur de réfléchir si
cette sage restriction dont je comprends au reste très-fort toute l’importance
et qui rendra le sénat le véritable corps représentant de la nation, suffira pour
balancer l’augmentation de puissance qui reviendra à la Cour lorsqu’elle se
verra l’arbitre et maîtresse de toutes les grâces dans la magistrature, dans la
flotte et dans l’armée. Je le supplie de se représenter ce que sera ou pourra être
un pouvoir immuable héréditaire à l’abri des dangers et recherches personelles qui
effraient et retiennent souvent les particuliers les plus hardis et surtout leurs
adhérents, et qui aura entre ses mains de quoi accabler ou animer, de quoi
punir et récompenser les passions de tous les ambitieux et de tous les
avari-cieux de la nation, personne ne pouvant alors parvenir ni aux grandes
ni aux bonnes places dans l’état que par elle, ni même aspirer au sénat
qu’après avoir été conduit par sa faveur aux grades et aux dignités
intermédiaires par lesquelles il faut avoir fassé avant que de pouvoir arriver à
cette élévation indépendante. Je sais que pour procurer à sa patrie le grand
bien que notre digne ami lui destine et pour empêcher que la Cour toujours
et particulièrement anjourd’hui assez puissante pour le faire échouer si elle
n’y trouve pas son compte, n’y fasse naître des obstacles, il faut lui présenter
des appâts propres à la contenter et à la faire entrer dans ce dessein salutaire,
et je conviens que dans d’autres monarchies limitées et nommement dans
l’heureuse Angleterre les Rois disposent seuls de toutes les charges, sans que
la nation en soit aujourd’hui moins libre; mais, qu’il me soit permis de
l’observer, les Anglais sont moins dociles que les Suédois, le gros de leur peuple
est plus habitué à la liberté et les places, surtout celles de l’armée, ne sont
pas pour eux ce qu’elles sont pour une noblesse plus guerrière et moins
opulente. Je supplie notre ami de me pardonner cette seule observation et de
l’honorer d’un moment de réflexion de sa part. Les lois quelque sages, quelque
précises, quelque lumineuses qu’elles soint, seront-elles un boulevard assez
puissant pour assurer la liberté de la Suède contre l’ambition et les entreprises
d’un pouvoir héréditaire toujours subsistant et toujours en possession des
moyens * de s’attacher l’armée et la flotte et par conséquent la noblesse et
tout ce qu’il y a d’inquiet et de redoutable dans le royaume? Ne serait-il pas
possible de limiter encore par quelque endroit ce pouvoir et de conserver au
sénat quelque influence sur ceux qui sont armés dans l’état et sur leur
fortune. Notre ami est celui de tous les hommes qui peut le mieux résoudre cette
question; c’est à sa sagesse à la décider.

J’admire bien sincèrement le reste de son plan dressé avec une sagesse,
une intelligence et une profondeur de vues supérieure à mes éloges. Si sa
nation est destinée à être heureuse, elle l’adoptera. # Assurez-le, je Yous prie,
de tous mes applaudissements et dites-lui que je lui promets d’une part le
secret le plus religieux, et de l’autre le zèle le plus vrai et le plus constant
pour sa réussite non avant, ni après, mais au moment où il jugera à propos
de l’employer pour cet eifet."

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Project Runeberg, Sun Dec 10 07:04:30 2023 (aronsson) (download) << Previous Next >>
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