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145 gustaf iii:s och sofia magdalenas giftermålshistoria.
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svarade endast med tystnadens vältalighet. Förmodligen för
att åtminstone på något sätt göra sig angenäm, hade Karl Pr.
Scheffer vid samma tillfälle uttryckt den önskan, att Schack
måtte genom Bernstorff söka skaffa sig ett porträtt af
prinsessan Sofia Magdalena, hvilket sedermera kunde vara till
Scheffers disposition, när han funne lämpligt »d’en faire usage». Men
Schack, som ej var rätt säker att Bernstorff skulle anse detta
påfund passande, undvek att lofva åtaga sig nämnde uppdrag l).
Sina bekymmer och farhågor i anledning af den
undfallenhet för drottningen, hvarom inseratplanens öfvergifvande bar
vittne, tolkade nu Schack för Bernstorff i följande ordalag: »Ce
qui m’afflige le plus dans tout ceci, c’est que nous voyons par
là clairement que du moins avant-hier nos amis n’étaient pas,
comme je l’avais cependant espéré, entièrement revenus de leur
illusion au sujet de la reine, qu’ils se flattaient encore de la
possibilité de la ramener aux vrais principes et que dans cette
espérance ils craignaient de pousser avec vigeur la chose du
monde qui devait leur être la plus précieuse et qui l’est dans
le fond, j’en suis bien persuadé. J’ignore comment ils pensent
actuellement, et s’ils se bercent encore de ces idées depuis ce
qui est arrivé hier, mais ce qu’il y a de bien vrai, c’est que
de tout ce qui pourrait arriver, rien ne serait plus malheureux
que s’il subsistait encore quelque liaison entre eux et la cour,
car si, comme dans mon particulier je ne puis en douter, la
reine et son favori m:r de Sinclair trompent encore les chapeaux
par la neutralité qu’ils affectent, ceux-ci ne pourront presque
pas éviter leur ruine totale, et si de l’autre côté cette princesse
songe sérieusement à se rapprocher d’eux, dans la crainte que
les bonnets, quand leur parti sera le dominant, seront tout aussi
opposés à ses vues ambitieuses que leurs adversaires l’ont été
jusqu’ici, les malheurs que V. Exc. à si bien détaillés, pourront
facilement exister, car qui sait alors jusqu’où la liaison de la
cour avec le parti français pourra aller et à quoi celui-ci
pourra se déterminer pour se venger de ses ennemis et pour
soutenir le système.» . . . 2)
Yi skola nu något närmare belysa huru partiställningen
utvecklade sig under Januari månad 1765. Efter den i No-
Schack till Bernstorff, d. 22 Januari.
2) S. st.
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