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(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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o. nilsson.

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dans les actes du sénat et de la diète tout ce qui s’était passé
dans cette affaire et de se faire dire par Messieurs de Tessin
et de Fleming, la part qu’ils y avaient eue eux-mêmes; que je
le sommais de juger si l’engagement contracté n’était pas un
engagement de Roi à Roi et de nation à nation sur lequel le
changement de volonté d’une Reine ne pouvait et ne devait
avoir aucune influence, et que j’en appelais à son coeur, dont
la vertu m’était connue, de lui dire ce que dans une telle
conjoncture la bonne foi, l’honneur et la probité exigeaient de tout
Suédois et principalement d’un sénateur de Suède, âme et chef
de son parti. ~Ne lui dissimulez pas que j’avais été préparé aux
procédés de la Reine, et que j’étais moins étonné que, princesse
et femme, Elle se permît de préférer à tout devoir et à toute
considération la satisfaction qu’Elle se figure de trouver dans
un acte de pouvoir et de haine qui mettrait sa nièce et sa
créature sur le trône, mais que je n’avais pu apprendre qu’avec
une douleur amère la complaisance de la Chancellerie,
complaisance que, par vénération pour lui, je ne qualifierais point,
mais qui était coupable d’avoir supprimé ce qu’il y avait de
plus sacré dans ses fonctions et, qu’il m’en pardonne le mot,
criminelle envers le committé secret, auquel elle cherchait à
dérober, autant qu’il était en elle, la connaissance de ce que,
pour répondre à la confiance de la nation, qui avait remis à
sa sagesse et à sa probité les plus précieux de ses intérêts et
l’affermissement de son repos, il lui importait le plus à savoir.
Demandez-lui ce qu’après ce trait, après cette preuve si décisive
du pouvoir suprême de la Reine suj le chef et les membres
de la Chancellerie, après cette preuve que le désir de plaire
ou de ne point mécontenter cette Princesse les rend insensibles
non seulement à la voix qui ne peut que parler dans leurs
coeurs, mais encore au risque auquel ils s’exposent
personelle-ment en induisant le committé secret à une résolution dont les
suites peuvent être sérieuses et funestes et que la nation pourra
bien désapprouver quelque jour, je lui demande, dis-je, ce
qu’après cette preuve je puis espérer du Ministère de la Suède;
je lui demande ce qu’il me sera permis désormais de dire à
mon Roi pour Le porter à conserver une amitié si
cruellement et légèrement sacrifiée. Il connaît mon coeur, il sait
combien il est fidèle, avec quel plaisir j’y ai saisi et nourri
l’idée d’un système de vraie union et de vraie concorde dont
le repos et la félicité des deux nations serait la base et le but.
Sera-t-il dans le pouvoir d’un mortel de conserver ce système
après un outrage de cette nature, outrage personnel qui, tant
que la génération présente subsiste, ne s’oubliera point et que
chaque Danois regardera comme faite à sa fille unique?
Sera-ce-là le retour que la Suède accordera à un Prince qui pendant
tout le temps de son règne ne lui a pas causé un moment de

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