- Project Runeberg -  Historisk tidskrift / Sjuttonde årgången. 1897 /
249

(1881) With: Emil Hildebrand
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BIIIRAÖ TILL, MOSSKONVENTIONENS HISTORIA

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le fond, approchaient tant de ce que S. A. R. paraissait désirer
elle-même, qu’il supposait qu’il 11e serait pas difficile de parvenir à
une conclusion».

Le Général avait à peine prononcé ces paroles qu’on entendit
des coups de canon du coté de Fredricstadt, mais à plusieurs lieux
de distance. C’était l’affaire de Kölbergsbro. Malgré cet
éloigne-ment, le Prince 11e pouvait pas maîtriser l’impression que lui fit
éprouver le bruit du canon. Il s’adressa avec embarras à Mr
Sköldebrand: »Mais, Général, est-il juste d’attaquer pendant la négociation?»
Le Général: »II n’y a rien de contraire aux usages établis. La
guerre va son train; les négociations vont le leur. Les alliés n’ont
livré de plus sanglans combats que durant les négociations de
Chatillon. Demain nous ne ferons pas les propositions que j’apporte
aujourd’hui.»

Le bruit de l’artillerie continuant de se faire entendre de tems
en tems, le Prince, visiblement troublé, continua: »Mais, comment
voulez vous que je puisse parler d’affaires? — je n’ai pas ma tête
— je ne suis pas sûr dans mon quartier général»?

Le Général: Peutêtre que V. A. R. ne veut pas entrer en
négociation? Dans ce cas je m’en retourne sur le champ; et notre
armée me portera sur les bras; elle est bien loin de désirer un
armistice; mais c’est notre Prince Royal qui veut épargner le sang
d’une nation qu’en tout cas il va bientôt gouverner.» Après une
petite pause et quelques coups de canon, entendus du même côté
qu’auparavant, le Prince dit: »Avez vous quelque chose par écrit?
Sur quoi le Général lui présenta l’instruction qu’il venait de refaire.
Le premier article portait: que le Prince devait convoquer d’abord
les députés de la nation à Christiania. Le 2me, qu’au moment de
conclusion de la trêve il cessait de regnér; et que, quand même la diète
assemblée voudrait l’obliger de reprendre la couronne de Norvège,
il s’engageait de la manière la plus solennelle à y renoncer pour
toujours.» Ayant lu ces deux points, il dit avec une certaine
emphase: »Voulez vous qu’il y ait une insurrection dans le nord du
»pays, une anarchie, un massacre?» Le Général: Il ne s’agit pas
de cela; c’est notre affaire. La question est, si Vous acceptez ces
deux articles 011 non.» Quelques coups de canon vinrent encore
appuyer le discours du Général; et le Prince dit enfin, d’une voix
plaintive: »Non, je n’ai pas ma tête; je vous donnerai deux
Conseillers d’État pour traiter avec vous.»

Pendant cet entretien, 1111 aide de camp entra chez le Prince,
pour lui demander quelques ordres, et ayant observé que le Général
l’appelait Altesse Royale, il tourna son discours de manière à répéter
plusieurs fois Votre Majesté; sur quoi le Général, sans faire
semblant de. rien, répéta aussi l’Altesse Royale, vrai titre de ce Prince
par sa naissance.

Le Général S. retourna au logement du Général Björnstjerna
ou ils furent bientôt joints par deux Conseillers d’Etat, Mrs Aal et
Collet, et on entra eu matière. Nous avons rendu compte des deux

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