- Project Runeberg -  Historisk tidskrift / Sjuttonde årgången. 1897 /
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(1881) With: Emil Hildebrand
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BIIIRAÖ TILL, MOSSKONVENTIONENS HISTORIA

J’J’>

C’était à huit heures du soir; et la voiture du Pr. Chr. était
restée devant son quartier général, attelée, depuis le matin, à 6
heures, les chevaux tournés vers le nord.

Chemin faisant pour retourner au camp Suédois, le Gén.
rencontra les 10,000 hommes qu’il avait vus à Carlshus, en retraite
très précipitée, ayant Laissé en cet endroit un détachement, pour
cacher ce mouvement.1 Il n’y avaient contre eux de notre côté que
3000 hommes qui avaient passé la dernière branche du Glomen; et
si les Norvégiens eussent attaqué pendant la nuit, ils auraient pu nous
faire beaucoup de mal, avant que les troupes du Général Sandels
pussent arriver sur leur flanc gauche. Outre ces 10 mille hommes,
il y avait d’autres troupes plus près de Moss et dans la ville. Et
nos troupes, accoutumées, pendant toute la campagne, à l’inactivité
des Norvégiens, reposaient avec la plus grande sécurité à moins d’un
mille de distance d’un ennemi plus de trois fois plus fort en nombre,
et sans le moindre obstacle entre eux.

A son retour à Fredricstad, le Général reçut la triste nouvelle
que son tils ainé, qui avait déjà réalisé de belles espérances, et qui
était colonel d’un des régimens de grenadiers d’Ostrogothie, avait
eu une jambe cassée par un coup de feu, à l’affaire de Kölberg.

Les troupes Suédoises étaient séparées de l’ennemi par la
dernière branche du Glomen. Ce régiment eut ordre de passer le
fleuve sur des bateaux et de commencer l’attaque. Le colonel passa
le premier avec 75 chasseurs, et s’arrêta sur le rivage pour attendre
le reste de son régiment; mais quelque confusion retarda le
passage. En attendant, un aide de camp vint de la part du général qui
commandait sur les lieux (et qui apparemment croyait tout le
régiment passé) demander au colonel pourquoi il n’attaquait pas. On
ne fait pas deux fois cette question à un officier Suédois. Le jeune
colonel marcha en silence avec ses 75 chasseurs vers la hauteur qui
était couronnée de quelques cents hommes de troupes rangées et
soutenues à quelque distance par d’autres corps. Ayant franchi une
partie de la hauteur, il attaqua au pas de charge, avec le cri de
guerre usité, culbuta ces troupes et les mit en fuite. Le régiment
et le reste des troupes Suédoises arrivant successivement, on
poursuivit l’ennemi; et ce fut pendant la poursuite que le colonel reçut
cette funeste blessure, dont les suites causèrent sa mort, deux ans
après.

Le Général rendit compte de la négociation au Prince Royal,
qui approuva tout, et consentit à l’article disputé, en disant: j’en
fais présent à l’honneur des troupes Norvégiennes.

Ainsi finit cette campagne.

(Egenhändigt koncept i Knngl. faniiljearkivet.)

1 On prétend que la eanse de cette retraite précipitée fut une
chaloupe canonnière, qui avait paru dans un golfe sur les derrières du corps
de Carlshus.

Ilist. Tidskrift 1SH7.

18

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