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flÖBTZ’ FÖRHÅLLANDE TILL JAKOBITERNA 277
Je ne sais si cette circonstance est vraie, toujours on me
l’avoit dit comme cela.
À mon retour à la Haie un certain anglais
actuellement dans le service du Roi d’Angleterre et que je croiois
être entièrement dans le parti de la Cour et par conséquent
de nos ennemis, m’aborda à l’assemblée et engageât avec
moi la conversation d’une manière un peu affectée par l’excès
de ses politesses; j’y répondis de mon mieux, mais je. fus
fort surpris que lorsque les personnes qui étoient de notre
conversation,.......il me proposât une partie de promenade
pour le lendemain sur le bord de la mer près de Cheveling(!)
témoignant qu’il souhaitoit beaucoup de s’entretenir avec
moi sur les conjonctures présentes croiant d’avoir des
lumières à me donner que je ne serois pas fâché d’aquérir.
Je crus d’abord que cela rouleroit sur un projet
d’accommodement entre nos maitres et que cela partoit de l’envie
qu’ont bien des gens de se fourrer dans les grandes affaires.
Cependant ce même principe qu’on ne se peut pas dispenser
d’écouter tout me déterminât d’y tôper avec la politesse
usitée dans ces sortes de rencontres. Je me rendis au
rendez-vous à l’heure marquée et j’y trouvois mon homme.
Après plusieurs préambules il me demandât brusquement
si j’avois vu mr de Sp[arre]; quand je lui dis qu’oui, il me
demandât encore, s’il ne m’avoit pas communiqué quelques
propositions que lui avoit fait le prétendant. Je lui
té-moignois qu’il étoit un questionneur un peu hardi, et que
s’il en étoit quelque chose il ne pourroit pas s’attendre à
une confiance sincère sur le pied que je le connoissois, que
cependant je lui répondrois avec la même franchise qu’il
vouloit bien me questionner. Je lui dis là-dessus qu’oui,
mais que ce prince ressembloit à l’homme prêt à ce noier,
qui s’attache à tout ce qui se présente et implore même
l’assistance d’un enfant lui offrant tout ce qu’il a dans le
monde, et lorsque l’enfant s’est laissé tenter, il le tient si
fort qu’il se noient tous les deux. Il me répondit: vous avez
raison, et jamais le prétendant réussira, eût il toutes les
puissances de l’Europe pour lui, tant que le Roi
d’Angleterre ne donnera pas à la nation de justes sujets
d’appréhender un despotisme. Il appuiat cela de très bonnes
raisons qui seroient inutiles de rapporter ici. Je concluois de
mon côté que ce seroit une très petite ressource pour nous,
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