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görtz’ förhållande till jakobiterna 285
ce n’est pas ma faute et leurs sentimens n’ont pas été les
miens, comme il est évident. Ad 3tium: Qu’à l’égard des
trouppes et de la difficulté de transporter de la cavallerie
je n’ai encore rien dit que de vrai, mais de là l’on ne peut
pas conclure que j’ai eu dessein d’introduire le prétendant,
mon plan et mon raisonnement disant positivement tout
le contraire. Et si j’ai souhaité d’être informé des
mesures que nos amis en Angleterre prenoient, rien n’est plus
naturel ni plus innocent. J’avois plus d’une raison pour
cela, je devois retourner en Suède où je n’aurois pu me
dispenser de rendre compte au Roi de ce projet-ci comme
de bien d’autres. Il étoit de mon devoir de le faire
et par conséquent je devois m’informer de toutes ces
circonstances. Est-ce un crime pour un ministre de faire
part à son maître et de vouloir l’informer au juste de
la manière que certaines gens pensent pour lui, et de se
charger d’un projet de faire du mal à celui qui lui
en fait tous les jours, quelque chimérique que puisse être
d’ailleurs. Ad 4tnm: Je ne trompois personne, je n’ai engagé
le Roi qu’à rendre l’argent en certains termes avec de
bons intérêts, ce que je sa vois que le1 Roi auroit accompli
fidèlement; je remettois tout le reste à ce que Sa Mjté
trouveroit dans la suite bon de faire. Cela est expliqué
nettement dans mon plan et tout le monde en étoit
content. J’ai dit de plus dans une de mes lettres très
expressément que pour se flatter de quelque chose il falloit
rendre an Roi l’entreprise très practicable et fort sûre. Et
si j’avois même flatté les gens à l’égard de la disposition
du Roi, je n’aurois fait que ce que les ministres pratiquent
tous les jours pour porter les gens à qui ils ont à faire à
ce qu’ils souhaitent, mais outre que je n’approuve pas ces
manières de négocier, elles ne sont nullement du goût du
Roi de Suède et il ne les approuve pas non plus dans ses
ministres.
Ad 5tum. Rien ne justifie mieux mes intentions que ce
reproche. Je n’avois pas besoin d’autres ordres que ceux
dont j’étois muni déjà pour négocier de l’argent sur le pied
où je devois recevoir celui d’Angleterre. Le Roi ne se
sou-cioit pas de savoir les noms de ses créanciers, ainsi qu’il
étoit inutile de le fatiguer par le récit de la manière dont
je me prenois pour m’aquitter de ma commission. Ces sortes
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