Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Suède - 1. Enseignement primaire - II. Progrès de l'instruction primaire
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fixes, de petites écoles d’arrondissement. Il serait
avantageux d’y retenir les jeunes écoliers jusqu’à
neuf ans accomplis, non-seulement pour y apprendre
à lire, comme cela s’est fait jusqu’à ce jour,
mais encore pour y apprendre à écrire, à s’exercer
dans le calcul mental et à faire au moins l’addition
et la soustraction sur le tableau.
Déchargés ainsi d’un quart de leurs élèves, les
instituteurs pourraient se consacrer exclusivement à
l’enseignement des élèves avancés, et donner plus
d’attrait à l’enseignement des branches supérieures.
Il en résulterait que les enfants prendraient goût à
l’étude, et que par conséquent les plaintes sur leur
négligence à se rendre à l’école cesseraient
d’elles-mêmes.
Parmi les hommes qui ont rendu à l’enseignement
public des services signalés, on doit citer le
comte de Rudenschöld, qui, de 1850 à 1860, a fait
les plus grands efforts pour introduire des réformes
dans l’organisation des écoles et dans les méthodes.
Il s’occupa surtout de faire substituer à
l’enseignement mutuel, presque uniquement pratiqué en
Suède, des méthodes plus sûres et plus efficaces.
Trouvant en effet que ce mode d’enseignement ne
développe nullement les facultés essentielles des
élèves, il voulait d’abord qu’un même instituteur
n’eût pas plus de 30 à 40 enfants à instruire, qu’au
lieu de se borner à leur apprendre la lecture ou
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