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C. M. Steenberg: Anatomie des Clausilies danoises.
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cellules glandulaires (cg) et, alternant avec celles-ci, de petites cellules de soutien ciliées
(ca). Ces premières ont une région basale plus étroite et foncée où est placé le noyau, tandis
que la partie supérieure se dilate considérablement pour s’amincir de nouveau vers la
surface de Pépithélium. Cette partie de la cellule contient des sécrétions se composant de
nombreux et volumineux granules qui sont assemblés en une masse piriforme ou ovale ;
celle-ci est bien délimitée vers les autres parties de la cellule. Les sécrétions, qui se
colorent fortement d’orange, se vident en petits grumeaux par des ouvertures entre les
cellules de soutien. Ces dernières sont, vers l’intérieur, excessivement étroites et
s’intercalent entre les cellules glandulaires, mais vers la lumière elles s’élargissent
rapidement de sorte qu’elles se joignent souvent de façon à ne laisser qu’un
espace par où les glandes peuvent rejeter leurs produits. Dans la partie tournée vers
la lumière se trouvent généralement des noyaux en forme de cônes renversés ou ovales;
on peut cependant aussi en trouver plus à l’intérieur entre les cellules glandulaires, mais
en ce cas ils sont très étroits. Partout, les cellules de soutien sont ciliées.
Chez Cl. laminata la structure de cette partie de l’oviducte libre diffère un peu. Elle
est, pour commencer, nettement détachée de l’autre partie de l’oviducte, ensuite
l’épi-thélium est d’une autre nature (fig. 7 de la pl.). Entre les cellules épithéliales ciliées (e)
qui, vers l’intérieur, sont bien délimitées, on voit la partie étroite, en forme de col, de
certaines cellules étranges, allongées, s’intercalant entre celles-ci. Il faut sûrement les
mettre en parallèle avec les cellules glandulaires (cg, fig. 6) chez Cl. ventricosa; mais
tandis qu’elles sont ici situées côte à côte avec les cellules épithéliales ciliées (ca), elles
se sont si fortement développées chez Cl. laminata que leur corps cellulaire dépasse de
beaucoup l’épithélium, de sorte que la paroi de cette partie de l’oviducte s’épaissit
considérablement. Elles sont, partie courtes et fusiformes, partie allongées et en forme
de massue. Les noyaux («), qui sont très grands, globulaires ou ovales, sont situés dans
la région basale dilatée ; ils sont entourés de protoplasme foncé parsemé de grains. Dans
l’autre partie des cellules le protoplasme est plus clair; on y trouve des produits de sécrétion.
La sécrétion a lieu de la manière suivante : Dans les confins du noyau il se forme une masse
bien délimitée (se) qui, pour commencer, semble tant soit peu homogène; plus tard la
masse de sécrétion prend une structure granuleuse s’éloignant en même temps du noyau
vers l’intérieur. Les granules deviennent très nets et grands, et dans plusieurs masses
de sécrétion les granules internes prennent une teinte plus foncée (se’). Dans sa marche
vers l’intérieur, vers la lumière de l’oviducte libre, la masse sécrétrice change de forme,
elle devient piriforme (se") et enfin prend une forme de boudin quand elle passe l’étroit
goulot de la cellule. Même après que les sécrétions sont rejetées les granules sont encore
cohérents un certain temps ; ils se colorent fortement d’orange, comme chez Cl.
ventricosa. Entre la partie étroite des cellules glandulaires, on aperçoit par ci par là quelques
rares cellules ovales très transparentes avec des noyaux ovales ou circulaires (cellules
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